T R O G L O D Y T E S .
C u B M T ie i s . Bto J, o : . . r,Il, cffilô , entier , poinm et un peu inoliu.i ver. le boni i n.rincs .¡tn ie . pré. dn ftont el d ico u vm e . ;
langue terminée par ii üis ou quatre petites si i roides ; ailcs courtes , avroudics et concaves ; première penne très-courie ;
les troisième , qualriènic et cinquième les plus longues dc toutes ; queue s
sccptiblo dc rester relevée comme celle du Coq ;
quatre doigts , trois devaui, uu ilcrricre , auiérieurs soudés à leur base.
L E T R O G L O D Y T E Æ D O N , Twghdytes ædon. n . 107.
T. brun et rayé de noir en dessus ; gris avec dos raies ciracies on dessous ; ailcs et queue rayées
de gris.
L es oiseaux de cette politc amlllc, que le vulgaire et quelques Naturalistes confondent
avec les Roitelets sous la même dénomination, cu dill'èrciit iioii-sculomciil par leurs
liabiludcs et leur naturel, mais encore par le port dc leur queue , leur corps ramassé,
et par tout leur ensemble. L ’élociuciit cl profond liisloricn dc la iialnre leur a rendu
avec raison le nom dc Troglodyte que leur avoiciil donné les anciens, cl <pil peint
leur gotit pour les iictitcs cavernes, les trous dc muraille, et généralement tous les
einlroils obscurs, lainlis que les Roitelets ne se plaisent que dans les lieux découverts,
se tiennent sur les arbres, y nichent et s’y nourrissent. Les Troglodytes se montrent
jnscpic dans les villes, et la plupart restent toute l'année dans los villages, partagent la
demeure du laboureur, et conlicnt souvent leur progéniture au chaume i|ui couvre
sa maison. Ainsi (pie les Roitelets, les Troglodytes ne vivent que d’insectes, mais ils leur
donnent la chasse d’une autre manière et en d'antres lieux ; ils les cherchent dans les
piles dc bois, les tas de brancliagcs morts, sous les toits, au [lieddes haies et des buissons,
(ju’ils ]>arcourent gaimeiit en sautillant sans cesse el laisanl entendre, même en hiver,
leur joli ramage. Des individus plus sauvages sc retirent jicudam l’été au sein des forêts,
et caclieiit leur nid sons une racine , sous le revers d uu lossé , dans un 1,1m d’arbre ou
de rocher; tous lui donnent uuc lormc jires(juo ronde et ¡iraliquent l’entrée sur le côté.
Leur ¡imite est de six il liiiit oeul's, et ils eu Ibnt deux par an sous les z(Jnes tempérées.
Parmi les espèces étrangères, il eu est il (¡ni tous ces détails ne peuvent pas convenir; telle
est celle décrite ci-après sous le nom dc Troglodyte des roseaux. Elle a un genre de vie
particulier, et s’éloigne des autres par des caractères (¡ui la rapprochent du Orimjiereau.
Les Troglodytes sont d’uu naturel solitaire, cl 11c .se tiennent point en troupes en (¡uclqtie
saison (¡ue ce soit. Les petits s’isolent dès iju'ils iToiit ¡dus besoin des soins de leurs père
et mère ; mais ils se réunissent ijuchpicfois en hiver pour passer la nuit dans un trou
et se "araiilir récijirotjucmenl des atteintes du Trold. Les individus (¡ui habitent l’Europe
ne quillcnl guère leur pays luUal ; ceux (¡ui vivent dans le nord de TAiiiérltjue en émigrent
à l’automne et sc retirent dans le sud.
On ne doit pas s’étonner si les Eurojiécns qui habllciu TAmériijuc, ont donné le
nom dc Rossignol à la ¡ilujiart des oiseaux de celte partie dn monde, reiimr(|uables par
un gosier éclatant, el particulièrement à cc Troglodyte, ¡luisque la plupart desjicrsonnes
qui coinioissciit le ramage du Coryphée de nos bois, se font une idée liiusse de sa taille
et do son ¡duinage. Les mis le supposent gros et grand d’après la Ibrce el Télenduc de sa
voix; d’antres croient (ju'il est paré de brillantes couleurs, et beaucoup ne ¡leuvciit
sc persuader (¡ue ce soit uu ¡lelit oiseau revêtu d’iin vètoinenl très-modeste. Mais notre
Rossignol sc trouvc-t-il réellement sur le nouveau Coiiliiieiit ? Oii le croira, si Tou
s’en rapporte à Lcpage Dupratz (i) , qui fait mention d’un Rossignol qu’on rencontre
( i) I I is i. de la Louisiane.
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