y , .Sdxm lusscramla.
D E L ’A M É R IQ U E S E P T E N T R IO N A L E , ly
L ’individu , figuré pl. 70 , est un jeune màle tué à l’époque de sa première mue. Il a
la tête noire; une grande taclic blanche sur les côtés; les plumes des parties supérieures
du cou et du corps grises et terminées de verdâtre : cette dernière teinte borde les
pennes des ailes et de la queue dans une grande partie de leur longueur; elles sont
brunes en dedans; la gorge est blanche; la poitrine grise ; le ventre d’uae nuance plus
claire ; le bec et les pîeds sont bruns.
De ma collection.
L E M E R L E B . L E U A T R E , T a rd a s h udsonius. L in n . Gm.
M. d’un cendre-bleuâtre bordé de rougeâtre sur la tète, la nuque, les couvertures supérieures et
les pcjiucs primaires des ailes.
Uudsonian T hrusk , L ath.
C e Merle que Pennant a décrit le premier, est k Londres dans la collection de
M. Parkinson. Lalham en conserve un autre qui lui a été apporté de la baie d’Hudson.
Il paroit que celle espèce n’habite que celte contrée glacée, car on ne la rencontre
point dans les États-Unis.
Elle a sept pouces et demi anglais ; le bcc noir ; le plumage généralement d'un cendré
bleuâtre foncé; le sommet de la tête, la nuque, les couvertures des ailes et les pennes
primaires plus ou moins bordées d’un rouge pàle ; les couvertures de la queue de la même
teinte ; les peune&d’nn cendré foncé et un peu étagées; les pieds sont noirs.
F A U V E T T E S .
Ca r a c tè r e s . Bec f ia , subulé, pointu et un peu incliné à son «xtrémilé 5 mandibule supérieure entière ou foiblement
échancréc sur chaque coté vers le bout ; nariues oblongues et découvertes ; les deuxième et troisième pennes de l’aile les
plus longues de toutes ( i ) i quatre doigts, trois devant, un derrière, Tintermédiaire souilé avec l'externe au moins à sa base,
e t totalement séparé de l’iuierne.
LA F A U V E T T E A QUEUE R O U S S E , rnsse/courfa. Pl. 71.
F. d’uQ gris brun; pcnucs latérales de la queue rousses.
T a i l l e cléganlo, mouvemcns vifs et légers, joli ramage, naturel gai, telles sont les
qualités aimables que la nature a prodiguées à presque tous les oiseaux de celle charmante
famille. Si les Fauvettes de l’Amérique n’ont pas un chant aussi llalleur, des accens aussi
variés que celles d’Europe, elles en sont dédommagées par des couleurs plus vives el plus
(1) Les oiseaux de ce genre u’out pas ti
Itouge-gorges, les VIotteux, les Pouillots c
is la premiève peuue des ailcs pareille ; les IlobV.guuls, les T ariei s , les Traquets, les
toutes les Fauvettes de l’Europe l’ont irèsoîourtc , étroite et pointue ; et parmi celles
de l ’Amérique septentrionale que j’ai vues eu nature , les Fauvettes à queue rousse, bleue et grise, protonolaire, leucopièi
et gris-de-fer sont les seules qui l’aient de celle forme ; toutes les autres Tout presque aussi longue que la deuxième
Cette plume que je regarde avec Brisson connue une penne, n'cn est ¡>oiut une selon Buffon, qui d it , article du Mottcux
qu’elle n’eu a pas la forme cl quelle u’est point située comme les autres. Suivant lu i , c ’est la première des gr.mdcs couvertures
, implantée sous la première penue des ailes et non à côté. Celle division d’opinion clicz ces deux Naturalisies m’a décidé
à examiner la plume dont il s’agit avec la plus scrupuleuse attention. J’ai vu qu’elle étoit à l.i position qu’iudique IkilTon ; mais
il m’a paru qu’elle ne pouvoit pas appartenir aux grandes couverlores, puisqn’étant placée au-dessous de la première penne
alaire, elle ne peut prendre rang avec les plumes de la partie qui est au-dessus. De plus, j'ui remarqué qu’elle avoil beaucoup
d'analogie avec les pennes par sa roideur, scs barbes et toute sa texture. Elle naît, comme dit cet auteur, article du Roitelet à
l'extrémité d’une espèce de doigt qui termine l’os de l’a ile , où elle est isolée el sans aucun usage connu. Au reste , que ce
soit l’une ou l’autre, ce ne sera pas moins un caractère disiiucl el aisé i saisir pour séparer, dans les genres où j’en fais
mention , les espèces qui l ’ont, de celles qui no l’ont pas.
T o m e i i . 5