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D E L ’A M É R IQ Ü E S E P T E N T R IO N A L E . 2 ,
sur les pommiers ot les poiriers, où elle donne le chasse aux insectes ailés; clic vit
aussi de petites chenilles non velues cl de vermisseaux. Ses hahiludcs ne sont pas
lont-i-fait les mômes à rautomne; on ne la trouve alors (|u’au pied des haies, sur le
revers des fossés humides et presque toujours à terre. Celte manière de vivre à l’arrière
saison la rapproche de l’Alouette forlouse, Alauda praiensis, Lix.x. G ,i ., avec
laquelle clic a des rapports dans la taille et les couleurs.
Le bcc de cette Fauvette est d’un bruu ibucé sur sa partie supérieure et d’une nuance
plus claire sur l’inférieure, vers sa base ; le dessus de la tète, du cou, du corps, des ailes
et do la (|ueue est d’uu bruu nuancé de vert. Doux traits il’uii blauc jtiuiiâlre parcourent
le.s côtés do la tête, l’im au-dessus de l’oeil et l’autre au-dessous ; une moucheture noirâtre
les sépare près du bec ; la gorge et les parties postérieures sont d’uu blanc légèrement
ombré de jaunâtre, et tacheté de bruu noir sur le devant du cou, la jiollriiie et
les lianes; le dessous des pennes caudales est gris; les [>icds sont d’uu brun jaunâtre.
Longueur totale, quatre pouces neuf lignes.
La femelle et le jeune , dont les auteurs ont fait une variété, ou la femelle de la
Fauvette tigrée, décrite ei-après, quoiqu’il n’y ait aucune analogie daus Je plumage de ces
oiseaux, dillcreutdu mâle eu ce quelacouleurbruueiTestpoiutmélangéedcvcrt,eleii
ce <|UC les taches du dessous du coq« sont d’uue nuance claire sur un Ibiid blancliâlre.
,Ie rapijrocbc de celle Fauvette le Figuier bruu de la .Iamai<|uc, Jl/otecf//« fusccscens,
Lixîi. Gm. , parce (lu’il en a les habitudes et <|ue leur jilumage présente de graudû
rapports. Il eu diffère par sa gorge eutièremeiil d'tm bruu terne, par une bande de
même couleur ii travers l’oeil. C’est pcut-cire une espèce distincte; mais la descriitlion
qu'en donne Sloane, le seul voyageur (pii l’ait fait connoitre (Jam. p. 5 io ) , est si succincte
qu'on ue peut s’appuyer que sur des présomptions.
De ma colleciion.
L A F A U V E T T E P R O T O N O T A I R E , Sylvia protonotarius. Pl. 8 3 .
F. (l’un jaune orang(> sur la tète, le cou et le dessous du corps ; d’un vert sale sur le dos ; d’un gris
ardoise sur le croupion; noirâtre eu dedans des pennes alaires et caudales; blanche sur les deux
pennes latérales de la queue.
Le ProtODoUirc, Bcffon. Motacillaprolonotarius, L i.vn. Gm. Prothonotary Warbler, L.vTn.
O n distingue facilement cette Fauvette parmi les oiseaux du môme genre, à sa taille
qui paroit plus ramassée, et à sa queue proportionnellement plus coui'tc. l'i i beau
jaune nuancé d’orangé couvre la tète , le cou et toutes les parties inférieures du
corps ; il est remplacé par du vertsale sur le dos, du vert jaune sur les liarbes externes des
petites et des moyennes couvertures de l’aile, du noirâtre sur les barbes internes, et du
gris sur les bords des grandes couvertures et des pennes ; celle dernière teinte est plus
foncée sur la ([ueue , dont les deux pennes latérales sont blanches dans une grande partie
de leur étendue ; enfin, le même gris rcparoit encore sur le croujiioii cl les plumes (jui
recouvrent la (jueue en dessous, mais sous une nuance ardoisée; le bec est d’un jaune
rembruni, et les pieds sont bruns. Longueur totale, (juatrc jiouces neuf lignes.
Tous les individus de celte espèce u’ont j>as un plumage uniforme ; sur les uns le
jaune est jonquille au lieu d’être orangé, et le bec est noir; d’autres ont les mandiiiuics
jaunes et noirâtres à leur extrémité; j)lusieurs ont les ailes d'un gris bleuâtre à J'cxicricur
et les pieds noirs; enfin, Latliam décrit un individu (2' SuppL to ihe gen. Synop.) (juia
les pennes de la queue noires, et dont toutes,à l’exception des intermédiaires, ont plnsou
moins de blanc sur le côté interne. Il est probable (juc ces dissemblances caracl(h-iscnt les
•âges et les sexes; car on ne peut douter que tous ces oiseaux ne soient de la même espèce.