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matte d i tsdéàree.
INTRODUCTION.
PR EM IÈ R E P A R T IE .
G : est un? erreür commuue à t o u s le s philosophes grecs, de représenter les premières familles .des hommes plongées
dans la barbarie, adonnées aux plus honteuses superstitions'* vivant de glands et de racines, vêtues de peaux de bêtes et
habitant dans des cavernes. Ils. ignoraient qu’après le déluge, le genre humain descendit dans la plaine de S ennaa r, et
qù’i l n’y avait qu’une même pensée parmi les hommes, celle de l ’unité de Dieu.
L a lo i deMoïse fut donnée l ’an du<monde 25a 3!(av. J . -G i 4g i), c’est-à-dire plusieurs siècles après l’établissement d’Inachus
et de Cécrops dans la G rèc e , et même postérieurement à l ’a rrivée de Gadmus dans la Béotie. Le code des Hébreux tendait à
. rappeler les hommes au culte du vrai Dieu : voyons comment les philosophes grecs expliquaient les origines primordiales
d é l ’univers.
Les sages de; l ’école antique admettaient en principe l’état dè béte et de mutisme, mutum et turpe pecüS, dont les
hommes sont sortis , par une expérience de tâtonnements et de hasards heureux ; comme si la brute pouvait changer de
condition. En effet, l’oiseau fait son nid ainsi qù’aux premiers jours de la,cré ation, et les animaux parviennent tout-
à).côup;à un p oint qu’ils ne peuvent franchir * parce que ¿instinct & ses limites invariables.
U n esprit divin anime, au con traire, l ’homme! Pour lu i seul la vérité a existé àvdht l’erreur, la science avant l’ignorance*
Jes lois e t les moeurs avant la barbarie; et .le culte fut pur jusqu’à l ’époque de la dispersion.de^-fi£nu)lies:patri-
ciepn^ de ¿univers antédiluvien! Ainsi parle l’école chrétienne. L e principe de la civilisation remonterait donc auxpire-
mie^s;^âg^s. de : l’è re humain^; Qn vo it > ; pluSfde; i8oo ans.avant J.-Ç., des rois.de Sicyone é t d ’Argos * ce qui suppose une
société formée. L ’un de ces rojs sacrifie à Jupiter Phryxien, sur le Parnasse, pour l’avoir sauvé d’un cataclisme. Partout
on trouve des autels,.des saèrjficèsy: des;ejçpiatipns, dés ô raéles, des r o is , des tribunaux; institutions qui ne peuvent
s’a ccorder avec l ’é tat de brute: A b s i D ieu 'é ta it glorifié p ar les’bommes aux v o ix articulées, suivant l’expression
d’H omère,.doeiles temps les plus -anciens- dans la Hellàde. Les Israélites étaient encore esclaves d an sT Ég yp te , lorsque
Euinolpe établit les mystères çfjÉleusis, : où . cette- formule: était annoncée* en termes solennels, aux initiés: Contemple le
r6i.du.monde,';jiüt est u n ; i l est lu i-m é b ie ;d e ,lid s i g n é s tous les êtres ; i l e s t e n e u x et au-dessus d e u x ; Ü a loe iC s u r -
tous lès 'mortels, ettaucun des mortels ne le voit.- Vo ilà;l’époque des premiers monuments e t celle-o ù lë temple d ’A pollon
de. Delphes, qui n'était qu’une tonnelle en lauriers du-Tempé, fu t changé'en édifice solide. .
O n .peut conclure , par un passage de V a iro n , cité par;saint Augustin , que'la statuaire, quelle qjie fû t la grossièreté
de son art, v int long tem ps après lès çqnslruçtipriS •architecturales. L ’introduction dés simulacres n’était point une
idéè reçue-,, mais une innovation, et ce fut elle, qui am&naT’idolâtrie.
Homère et’ Hésiode étaient monothéistes-; leurs-hymnes qu’on chantait dans les fêtes étaient, en même temps, le catéchisme
des peuples qui habitaient la fle lla d e , les îles de l’Archipel égeen et les-contrées voisines de cette mer au sable
d o ré , dont les flots baignent les rivages de l’Ionie et du continent hellénique.
Homère professa, avant Hésiode, la doctrine desunifctirêsiide:l'antiquité. Z e u s , D eu s, ' Jupiter, d it-il, est le maître
souverain des dieux et des hommes, lu i seul lance la foudre. Réunissez-vous , dieux et-déesses, employez v os p lu s grands
■ efforts, vous n’abaisserez p a s vers la terre le dieu très-haut et impénétrable dans ses pensées; et s’i l me p la ît , j e
vous enlèverai tous, avec la terre e t les m e rsp rofondes,,étjevOus altçicherai a u fâ îte de l ’ Olympe, où, vous resterez susp
en d u s ! T e l est le pouvoir sans bornes qui m’élève au-dessus des'dieux et des hommes.
Hésiode, après a v o ir célébré la naissance du monde, qui tira son principe dû Chaos (ca r l ’Esprit, d ’autres
disent l'Am ou r , sommeillait étendu sur les eaux) représente Jupiter établissant l ’ordre. L a Justice, les Vertus, les
Parques , les Saisons, les Heures et toutes les Puissances sont à ses ordres ; i l élève et il abaisse qui lui plaît; c’est au ciel
et sur la terre le distributeur de l’autorité, de la gloire et du bonheur.
L id é e publique d’un Dieu suprême se conserva au milieu du paganisme) Mais le pouvoir dès fables, qui enfantaie polythéisme,
fut seul favorable aux arts de l’a rchitecture, de la sculpture e t de la peinture. Peu importait aux Grecs que
les; mythes lussent vraisemblables, pourvu qu’ils fussent extraordinaires et merveilleux. C’est pourquoi ils sont quel-
3v ^ ° is. difficiles à démêler, parce que les premiers Hellènes, prenant pour des histoires positives ce que les Égyptiens
leur racontaient en style figuré, exprimaient à leur manière ce qu’ils avaient pu retenir et comprendre, en le défigurant
encore par des circonstances qu’ils y ajoutaient. A in s i, Hérodote, Thucydide et, après eux, Pausanias, s’expriment
souvent d’une manière vague et obscure, quand ils parlent des premiers temps de la Grèc e.,
Nous ne pouvons j uger de l’ar tchez les Grecs que par les débris de leurs monuments, de leurs temples, de leurs statues et de
leurs bas-reliefs, souvent mutilés; de leurs vases qui représentent des fêtes publiques ou des scènes defamille; de leurs pierres
gravées, de leurs médailles, de leurs çippes, de linteaux chargés d’anathèmes ou consécrations, de légendes, de décrets
Bxpéd. en Morée. ' I a