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Cérès à Éleu sis , commencé p ar Jetinus,' Zénocles pratiqua une fenêtre dans Je Ce . temple étant de la même
époque que celui d’Q lympie,' nous pènsons'avec' M.. Quatremère que cette autorité , p ar laquelle on prouve que les temple?
étaient éclairés à l'intérieur, doit être d ’un grand poids dans la question que.nous traitons, puisque, p ar ce moyen,' on.arrive
à ce qui parait le plus vraisemblable sur la manière dont l’intérieur des temples était éclairé.’ . S i on examine ensuite la
disposition de. celui C i, on .-verra que l’obligation d ’y faire arriver la lumière entraîne nécessairement celleÎde l’éclairer du
h au t ,' puisqu’il n’y a pas de moyens admissibles pour l ’éclairer. autrement.
La nécessité'des jours du haut étant donc reconnue, et admettant ce principe incontestable, que l’architecture des Grecs
doit son Origine à toutes les combinaisons simples que le mode de construction en bois exigç ,.on,trouv e ra .que par ces
combinaisons mêmes il a dû être très-facilè.de pratiquer des jou rs dans la charpente du comble, soit qu’on adopte une
charpente apparente comme dans beaucoup de monuments de l’antiquité et du m oyen-âge, soit qu’on suppose un plafond
combiné avec les entraits, comme sont les plafonds en marbre du temple de Thésée, des propylées d ’Éleusis, et de tant
d’autres; monumente grecs : il devient très-facile dans liùti et fautre cas de ménager ces jours dans les intervalles laissés
pour chacune des fermes, qui composent la charpente obligée du comble, et d’en faire ünè décoration régulière et d’un
bel ¡effet;
Quant à l ’objection qu’on pouvait faire sur la possibilité de fermer ces jo in s dans le comble sans cependant in tercepter
la lumière, nous èroyons qu’il suffira pour y répondre de rappeler que l ’emploi p ar les anciens des p ierres transparentes,
pour laisser pénétrer la lumière dans l’intérieur de leurs édifices, n e peut pas être mis en doute ; et que cè moyen p eut très-
bien sè combiner avec les dalles de marbre qui formaient la' couverture du tem ple En second lieu,' on peut aussi admettre
que ces jou rs ont été vitrés, sinon dès l’origine, au moins à une époque antérieure à celle du voyage de Pausanias,; puisque
l’autorité de Pline et cellè des découvertes de Pompéi prouvent d’une manière, incontestable que l'emploi du verre pour
vitraux était connu depuis long-temps. Sans vouloir décider que ce dernier moyen ait été employé au temple d’O lympie
pour le s jou rs dont-hqùs voûlôns parler, n ou s ’dirons cependant que dans la partie des fouilles qui ëiiit été faites par
M. Dubois, on a trouvé, des morceaux de pâte de verre d’une grande épaisseur, qui en cela offraient le caractère de solidité
propre à l'usage dont nous parlons.
Ce moyen dé restituer le temple d’O lympie étant l’expression de l’opinion de M. Quatremère de Quincy, nous avons cru
devoir l’adopter au moins en partie : seulement, au lieu de supposer des jours du haut comme ils sont dans la restauration
qu’il a faite du'même mbnùineht, nous avons cherché à rentrer plus largement dans la donnée de Vitruve, en laissant à
découvert tout le.naos et en supposant qu’il y avait au fond une partie couverte sous laquelle aurait été placée la statue. Par
ce moyen, qui est celui qu’adopte M. Hirt, nous pensons qu’il ne doit plus rester de difficultés sur ce sujet, e t que l ’on trouve
aussi en dernier résultat des combinaisons qui semblent d’accord avec la simplicité et la pureté des formes que comporte
l’architecture des Grecs : et le temple d’A pollon à Phigalie serait encore un témoignage en faveur de ce que nous vènùns de
dire, puisquela disposition de l’intérieur de ce temple offre, ainsi qu’on peut le vo ir par ce qu’e n donne M. de Stackelberg,
un naos découvert, et au fond une partie ouverte sur le naos, et couverte par des plafonds en ma rbre, de manière que
tous les objets précieux pouvaient y être à couvert et cependant recevoir la lumière p ar le naos.
Cette combinaison acquiert encore un degré de plus de vraisemblance en ce qu’elle permet de supposer que’ le' grand
rideau de pourpre donné par le ro i de T y r , aurait été suspendu à la grande plate-bande qui se trouve au-dessus et en
avant de la statue; ce qui aurait produit l’effet des rideaux d’avant-scène dans nos théâtres.
Nous aurions été autorisés par ce passage de Strabon: «On voit d'ailleurs dans ce temple quantité de tableaux de ce
« peintre (Panænus), » à;mettre dans notre restauration des peintures, et toutes |es sculptures et les offrandes indiquées
par Pausanias. Mais le manque de matériaux p our cette partie nous ayant obligés de restreindre notre travail à Ce qui a
rapport à l’architecture, nous avons seulement rappelé le Jupiter restauré par M. Quatremère. Pouvions-nous passer
sous silence l ’objet principal de notre monument ?
P l a n c h e 69.
Coupe longitudinale restaurée. .
Cette, coupe est la conséquence naturelle du plan et de .celle donnée, dans la . planche précédente; elje explique
l’arrangement de la partie hypèthre du temple et la combinaison du plafond des autres parties.
Au-dessous est l’é tat actuel de la même coupe.
P lanche
Façade latérale restaurée.
On y trouve l'arrangement de la couverture en marbre indiquée par Pausanias; cette partie a été restaurée avec les
fragments que nous en avons trouvés, et avec des détails analogues qui se trouvent aux monuments d’Eleusis e t à d’autres
rapportés dans les Antiquités inédites dè l'Attique3. Les deux figures au-dessous représentent, l’une l ’état actuel de la façade,
et l'autre la coupe transversale sur le devant de l’opisthodome', aussi dans son état actuel.
'P lu tin 'V ita P e rîc l.; p. i 5g. - répéter ce qu’il dit pour développer-cette idée, nous nous bornons
3 Comme nous partageons entièrement l’opinion de M. Quatre- à renvoyer aux ouvrages que nous avons cités plus haut,
mère sur ce sujet, e t que nous n ’aurions rien de mieux à faire que de ' 3 Londres, 18 if.-'' . -
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P lan ch e 7 1 .
D étails du iemple de Jupiter.
F ig . I- — Profil du éfiâpitèâü des colonnes-du pronaos. On n’a pas trouvé de tailloir.
F ig .il. — Profil du chapiteau de l ’o rdre extérieur. O n n’y a pas trouvé les filets du bas.
F ig . III. — Ensemble du chapiteau de l’o rdre extérieur.
F ig . IV . — Profil d’un chapiteau d’ante.
F ig . V . — Plan et profil d’u n fragment de triglyphe d’angle. Les différences qui se trouvent comme largeur entre les
deux faces de ce triglyphe et le peu de longueur de la. partie qui fo rme le nu de la fr ise , indiquent que ce triglyphe est
celui de l’angle au-dessus des antes du pronaos, e t qu’il n’en existait pas sur le retour le long de la cella.
, F ig . V I. Détails d e là partie-supérieure du triglyphe.
F ig . V II ; — Cannelures des deux ordres.
. - -Fig. y i l l ,^ - Fragment d ’architrave.
F ig . IX . ;— Autre fragment d’a rchitrave portant des gouttes.
F ig . X . — Détails du même fragment.
F ig . X I. — Emmarchement autour du temple.
T o us les fragments indiqués sur cette planche sont en pierre poreuse recouverte d’un stuc sur lequel nous n’avons pas
trouvé de couleur.
Ces stucs , indiqués p ar une double lign e , varient .dans leur épaisseur, qui est dè 1 à a centimètres.
'Planche WxwzgM
D étails du temple de Jupiter.
F ig . I. — Profil de chapiteau d ’ante et de demi colonne accouplée.
F ig . II. ||!g Plan d n chapiteau.
F ig III. — FaGe dè l’ensemble du chapiteau.
F ig . iV .. | l | f - P rofil de rensêiffilel1^ '
Ce fragment en marbre blanc étant d’une trop petite dimension pour avoir pu appartenir aux ordres intérieurs du
temple, nous avons supposé qu’il appartenait à une des petites colonnes en marbre qui supportaient le trône de Jupiter.
F ig . V . ^ S -E ro f i l et face d’une autre ante.
F ig . V I. Cannelure -présumée être de l ’ordre ci-dessus indiqué. Cette cannelure serait celle du diamètre inférieur.
F ig . V I I . — .Profil d’un massif qui se trouve sous le pronaos à droite en entrant. C’est à cet endroit qu’ont été trouvés
les fragments de moulures en m arbre donnés dans la planche y3 .
'< F ig ?V III. — F ragment de la couverture.
Tous les fragments que l ’on vo it dans cette planche sont en marbre blanc, la partie teintée plus noir dans le plan du
chapiteau indique des entailles pour scellements.
P la n ch e |t3 .,'; ; 8 •
Fragments de moulures.
F ig . I. — Fragment de terre cuite au quart d’exécution.
F ig . I I ,_ III et IV . — Fragments en marbre des moulures du piédestal trouvé sous le pronaos, et qui portait probablement
les chevaux de Gynisca.
P la n ch e 74 .
F ig . I. — Face et profil d’un casque en bronze recueilli par M. Dubois ; au-dessus de ces figures est un détail plus
grand d’une p artie du même casque.
F ig . IL.'— Fragment de m étope en marbre représentant le lion d e Némée terrassé par Hercule.
F ig . I I I , IV e t V . — Fragments des têtes de lion en marbre de la cimaise du temple.
F ig . V I e t V II . — Fragments de pieds en marbre venant probablement des métopes.
P la n c h e - 70,
F ig . I. — F ragment de métope en marbre représentant un combat : l’un des combattants est armé d’un large bouclier.
F ig . I I e t III. — Fragments d’une épaule et d’un torse appartenant au bas-relief ci-dessus indiqué.
F ig . IV , V et V I. — Fragments de tête de cheval et autres de tête d’homme.
F ig . V I I ; Fragment de tête de sanglier, probablement celui d'Ërymanthe.
F ig . VII I. — F ragment inconnu.
F lg .'IX . ’ — fr a gm en t de serpent, probablement l’hydre de Lerne.
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