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'E s que le R o y eut pris le gou ve rn em en t d e l’E ilat, il s’appliqua
non-feulement à fe faire redouter de fes E nnemis , mais encore à p ro curer
une parfaite félicité à fes peuples. P o u r eftre mieux en eftat de
p ou rvo ir à tous leurs befoins, il eu t foin de s'en inftriiire luy-mefme, &
vou lu t que les portes fuifent ouvertes h tous c e u x , qui viendroient lu y
préfenter des Placets. U n accè s fi libre auprès d u P r in ce caufa une jo y e
d autant plus fenfible, que jufq u’alors on avoit eû de grandes difficultez
à abord er mefme le Miniftre.
C e f t le fujet de ce tteM éd aille . O n voit le R o y fur fon T h r o n e , où
il reçoit favorablement les Placets q u ’on lu y préfente. Les mots de la
L e g en d e , F é l i c i t a s p u b l i c a , fignifient, laFclicitépublique.Ceux
de l'E x e rgue , F a c i l i s a d P r i n c i p e m a d i t u s , m . d c . i. x i .
l ’Accès facile auprès du Prince, iddi.
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