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u E L Q,u E s gens d affairçs prctendoient, que les maifons bailies finies
anciennes Fortifications de la Ville de Paris, q u ’on apjrelloit k s Foffci
jam u s , appartenoient au R oy . Ils avoient traité des Dro its de Sa Majeilé,
& fait des avances tres- confidérables fur les fommes immenfes, qui luy
en d evoient revenir. C e tte prétention avoit troublé un nombre infini
de familles, & la confternation eftoit g énérale, non-feulement dans P a ris,
mais encore dans les Provinces, parce que la décifion de cette affaire,
faifoit une regie pour la p lus g rand e partie des autres Villes d u R o y a u me.
Les Commiffaires du C on fe il examinèrent les raifonsde part & d ’autre
pendant quatre mois, & y trouvèrent b eau coup de difficultez, fon dées
d ’un cofté fur les anciennes L o ix , & fur les Dé clarations nouvelles;
& de l’autre, fur la fo y des C o n t ra d s , & fu ru n e lon guep offe flîon . E n!
fin , l’affaire fut rapportée, & balancée dix heures entières. Le s v oix fe
trouvérentpartagées. & lors qu’il n’y eu tp lu squ e le R o y à parler, le R o y
d é c id a contre fes propres interefts en faveur de fes peuples, & ord onna
qu on rendift aux Traitants tout l’arg en t, q u ’ils avoient avancé.
C ’ell le f u j e t d e c e t t e Médaille. L a J u f t i c e tient d ’u n em a i n l e P i a n d e s
a nc ie nne s FortificationsdcPari s. D e l'autre main, elle pr ef en te fa ba la nc
e a n R o y , qu! la fait panclier. L a L é g e n d e , Æ c y u i T A S O p t i m i
P R I N C I P I S ; & l'Exei-gue, F i S C U S CAUS A CADENS. M. DC. LXXXI I.
fignifient, k Fife, ou k Trefor Royal, pcnlaut fa caife par t équité ¿ r par la
bonté (lu Roy. 1682.
7 ! , si r i:
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