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jA confiante profpcrité des Armes du R o y , fembloit lu y d evoir
infpircr la réfolution de continu er la guerre. C ep en d an t il ne fon g ea
qu a donner à l’E urope la Paix d on t elle avoit befoin. Il propofa aux
Alliez des conditions, qu’ils ne pouvoient jamais efpérer. O n régla les
Préliminaires, Ôc l’on conv int que tous les Ambaffadeurs des Puiilànces
iniereffées s’afîémbleroient à Rifwik, p our confommer un fi g ran d o u vrage.
Mais com m e la N é g o c ia tio n traifnoii en lo n gu eu r . Sa Majeilé
fit affiéger A th , ôc Barcelone. L a prife de ces deux importantes Places
ne changea rien au projet de Paix. L e R o y n’y ajoûta que l’offre dc les
rendre fans équivalent, p ourveû que dans un certain temps on a ccepta il
fes premières propofitions. Les Ennemis tou ch e z de fa modération fe
rendirent, llsfigné ren t la Paix, ôc la Bonté enfin triompha d e l’ohftina-
t io n , com m e la Valeur avoit triomphé d u nombre.
C ’e il le fujet de cetteM éd aille. O n voit l’Equité &. la V a leu r repré-
fentées à l’antique. Elles tiennent enfemble une C o u ro n n e d ’Olive.
L a L é g e n d e , V iR T US ET ÆQUI TAS, fignifie, laValeur ¿ r l’Equité.
L ’E xe rgue , P a c a t a E u r o p a m . d c . x c v i i . l'Europe
pacifiée. lép y .
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