quelque importante P la c e , qui donne roit les facilitez d exécuter de plus
grands deifeins. Q u a tre mois entiers furent employez aux préparatifs.
E n fin , après divers confeils de gu e r re , ce P r in ce , avec une Armée de
foixante mille hommes, arriva le 6 d 'A o u il devant Char le roy . Il n’avoit
rien oublié p our mieux concerte r cette entreprife, qui luy avoit mal
réuifi la p rém ic re fo is ; & i l dou toit fi peu du fuccés, qu’il puhlioit déjà
qu’en fix jours il feroit maiftre d c laP la ce . Mais le D u c de L u xem b ourg
alla fe pofter dans la plaine de Fleurus, afin de cou pe r aux Ennemis la
communication de la Sambre Ôc de Namur. LeM a re fch a l d ’Humiéres fe
pofta en mefme temps à N iv e lle avec un C orp s confidérable, pour leur
öfter la communication de Bruxelles, pendant que le Marefchal de C r e q
u y empefclioit le P r in c eC h a r lc s d eL or ra in e depaftcr laM e u fe , ôc de
fe joindre à eux. L a feule difpofiiion des Armées du R o y força ainfi les
A llie z à lever le f ié g e , comme ils avoient fait en 1672.
C ’eft le fujet dc c e tteM éd a ille , où l’on v o it une C o u ro n n e d ’herbes
verdoyantes ôc fleuries. A u milieu on lit l’infcription, O b C a r o l O-
REGIUM I TERUM OBSI D IONE LIBERATUM. M. D C. LXXVII .
c’eft-à-dire, pour avoir fa it lever une fécondé fo is leficge de Charleroy. 16 7 7 .
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