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1 — 1 E b onheur qu'avoient eû les Efpagnols de jetter du fecours dans
V a lenc iennes,& d ’o b lig e r l’A rm é eF ra n ço ife à fe retirer.les remplit d'une
fi grande con fian ce , q u ’ils fe crurent maiftres de la C amp agne. Mais le
Marefchal de T u r e n n e , avec ce qui lu y reftoit de T ro u p e s , tint ferme
par-tout devant eux. Il leur prcfenta mefme plufieurs fois la bataille; &
après une marche , d on t fextréme d ilig en ce les d é c o n c e r ta , il tomba
tou t à cou p fur la Capelle. Les lignes de c irconvallation ne furent pas
pluftoft ach e vé e s,qu e les Aifiégeans ou vrirent la tran ch é e , & la mefme
n uit, ils emportèrent une con tre fca rp c, deux demi-lunes, tous les d e hors,
& attachèrent le M ineu r au baftion. Les E n n em is . fur la première
nou velle de ce fiége, quittèrent c e lu y de Saint G u is la in , q u ’ils avoient
form é . & s’avancèrent jufqu’à une lieue des lignes; ils n’o fcrent s’en app
ro ch e r de plus p r é s .& lam in e a y a n t e û fo n e ffet, le G ou v e rn eu r prévint
l ’airaut par une prompte capitulation. C e t é v énement, q u ’ils n’a-
voien t pas p ré v cû , ach e va d ed ifiip e r leurs efpérances. Ainfi la Fortune,
qui paroiffoit avoir aband onné les François, ne tarda pas long-temps à
rentrer dans leur parti.
C eft le fujet de cette Médaille. O n y v o it la Fortune, qui d’une main
tient une C o rn e d ’a b o n d a n c e . & de l’autre un G o u v e rn a il, au haut d u quel
e f t im e C o u ro n n e murale. Les mots de la L é g e n d e , F o r t u n a
REDUX,.fignifient, laFontine de retour. C e u x de l'Exerwiie, C a p e l l a
CAPTA. M. D c. L VI. Prife de la Capelle. idyd. °
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