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J lE R o y tousjours plus atten tif au bien de fon R o y a um e , que
fenfible à la g lo ire de faire des C on qu e fte s, n’eut pas pluftoft pris G and
& Y p re s , q u ’il renonça à tous les avantages q u ’il en p ou v o it tirer, 6l ne
lo n g e a q u ’à profiter d e cette o c ca fion ,p o u r d on n e r la Paix à l’Europe.
S a Majefté en diéla elle mefme les Article s, & les en v o y a à fes P lén ip o tentiaires,
a v e c ordre de déclarer aux C o n féd é re z , que c eftoient là fes
dernières intentions, & q u Elle leur laiftbit le choix ou d ’y foufcrire , ou
de con tin u e r la guer re. C e s conditions furent d’abord acceptées par les
Hollandois; peu de temps après, par les E fpa gnols; &. enfin, par l’Em pereur,
& par les Princes d u N o r t , fans qu’on y apportait le moindre
changement.
C ’eft le fujet de cette Médaille. L e C a d u c é e , fym bo ie de la Paix, eft
planté au milieu d ’un F oud re, qui eft la marque de la Souveraine Puif-
îance. L a L é g en d e , P a g e i n s u a s l e c . e s c o n f e c t a , fignifie,
la Paix fa ite aux conditions prefcrites par le Roy. L ’E x e rg u e , N E O M A GI.
M. D C LXXVI 11. à Nimégue. i6 j8 .
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