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L A S E U R E T E E T N E T T E T E
^ D E P A R I s.
J i A vafte eftenduë de la V ille de Paris, 6c la multitude innombrable
du P eu ple cjui l’h a b ite , faifoient trou ver de grandes difticuftez à y
maintenir l’ordre. D ’ailleurs le peu de foin cju’on prenoit cle nettoy er
les rues, cjuoi-cjuc rien ne contribue tant <à la Ijontc de l ’air, 6c à la fanté
des habitants, rendoit le féjou r moins agréable Sc plus incommode.
Les vols y eftoient fort frecjuents, &. fauthorité des Magiftrais s’eftoit
inutilement emp lo y ée à les réprimer. Mais le R o y a eftabli un fi bon
ord re , 6c la nuit les rues fon t fi bien éclairées, qu’à toute heure on jDCut
aller feûrem en t, 6c com m od ém ent jjar toute la Ville.
C ’eft le fujet de cette Médaille. L ’on y v o it la V ille de Paris d eb ou t
fur un jjavé uni. L a lumière, q u ’elle tient d ’une main, ôc qui jette une
grande c la r té , marque le nombre infini des lumières, q u ’on allume
toutes les nuits dans les rués, ôc qui font que dans cette g rand e V ille ii
n’y a jamais de nuit. D e l’autre main elle tient une b ou r fe , ce qui marque
la feû re té ,a v e c laquelle on jDeut marcher la nuit comme le jour.
L e sm o t s d e la L é g en d e , U r b i s S E C U R I T A S E T n i t o r , fign ifient,
la feûreté ¿T la netteté de Paris. A l’E xe rgue eft la date iCâp.