/ É X
m
jE S iège de C am b ray fuivit de près la réd u d ion de Valenciennes.
L e R o y ne p ouvoit faire de C o n q u e iîe plus importante ôcjjlus ncceinü-
rc à fon Roy aume. C ’c ilo it la P lace la plus avancé e vers la Frontière.
Les partisqui en fortoient pendant la gu e r re , défoloient la P ica rd ie, &.
mettoient tou t le Païs fous contribution ju iq u a la rivière d'Oife. La
V ille eiloit forte, la C itad e lle paiToit pour lameilleiirc, que les Efpagnols
CLiiîcnt dans les Païs-Bas, &. la faifon favorifoit les affiégez. C ep en d an t
le R o y en 21 jours fe rendit maiftre & de la Ville ôc de la Citade lle. Ainfi
les Prov inces voifines fe trouvèrent à cou ve r t des malheurs où elles
eftoient continuellement expofées. Les peuples de la camp a gnç com mencèrent
à cultiver leurs terres fans inquiétude, à l’ahry de ces mefmes
remparts, d ’où l’ennemy venoit toutes les années ravager leurs
champs, ôc enlever leurs moiffons.
C ’eft le fu je t de cette Médaille. Un L a b o u reu r , menant fa charruë,
marque la Tranquillité reftahiie dans la campagne. O n voit dans fé lo i-
gnement la V ille d c C amb ray. Les paroles dc la L é g en d e , M e t u S
F I N I U M s uBLATUS; ô c c e l l e sde l'E x e r g u e ,C a m e r a c o c a p t o .
M. DC. LXXV 1 1 . fign ifien t, Fromicres délivrées de la crainte des inciirfions,
par la priJc de Cambray. i C j j .
I i t i i -il 1 y
i ï ' é !
; ! y
; : : y ï j f