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JL_iE R o y , apvcs avoir vifité le sF or tificatio n sd e D u n k e rqu e , fe rendit
d ev an tB ergu es p ou r en faire le fiége; mais s’eilant trouvé indifpofé,
il revint à M ard ik , & enfuite à Calais. L à il fut attaqué d ’une fièvre con-
tin u ë , & la v io len c e d u mal le mit dans un peril, d o n t le fouvenir fait
encore trembler fes fujets. O n em p lo y a d ’ab ord les remedes les plus
p romp ts, & les plus efficaces. O n implora en mefme-temps le fecours
du C ie l p ou r une vie fip r é t ie u fe ,& p ou r ob tenir q u ’il d étournall cette
calamité publique. L e C ie l enfin exauça les voeux de la F r a n c e , & la
tira de l’extrcme d a n g e r , qu’elle avoit cou ru en la p erfonne de fon
jeune R o y . Alors les chants d ’a llegreilc retentirent de toutes parts ; &
aux ardentes prières que l’on a voit fa ite s , fu c céd éren t d e folemnclles
aélions de graces.
C ’cft le fujet de cetteMéd aille. L a Santé y eft reprefentée à la i _
des anciens, fous la figure d ’une femme prés d ’un autel entouré d ’un
ferpent. L a L é g e n d e , S a l u s I m p e r i i ; & l’E x e rg u e , R e g e c o n -