
 
        
         
		le  refte  de  ces  ailes,  il  eft  couvert  de  brun.  Le  corps  eft  long  &  
 mince. 
 La  Figure  483.   a,  eft  un  mâle. M.  Gerning  a  trouvé,  de  cette  efpèce,  
 les  deux  fexes  qui  fe  reffemblent  parfaitement.  Du  gris  &  du  noir  font  pref-  
 que  les  feuls  ornemens  de  fes  ailes. Vers  le  bord  extérieur  des  fupérieures,  
 il  y  a  une  petite  ligne  claire ;  la  frange  des  inférieures  eft  jaune  pâle. 
 La  figure  484.  a,  eft  un  mâle  &  celle  484.  b,   fa  femelle.  Les  deux  
 taches  caraftériftiques  de  cette  Claffe  y  font  très-grandes.  Une  bande  plus  
 claire  que le  fond & renfermée  entre  deux  lignes feftonnées,  traverfe les ailes  
 fupérieures  des  deux  fexes,  pas  loin  du  bord  extérieur. 
 Le mâle,  Fig.  483.  a,   eft  bien  différent  en  couleur  de  la  femelle,  Fig.  
 48 j .  A Cependant  on n’en  voit  pas moins  qu’ils  font  de  la même  efpèce. Les  
 lignes  noires  ondées  &  d’autres  en  zigzag  qui  traverfent  leurs  ailes  fupérieures, 
   ont  bien  la  même  forme  &  la  même  pofition,  mais  les  teintes  
 brunes  qui  couvrent  une  grande partie  du  fond  de  celles  de  la  femelle,  rendent  
 la  plupart  de  ces  lignes  peu  fenfibles.  Au  refte  on  trouve  également  
 les  deux  fexes  fous  la  nuance  claire  &  fous  celle  foncée. 
 Nous  ne  voyons  pas  les  mêmes  rapports  dans  les  caractères  du  mâle  &  
 de  la  femelle,  Fig.  48 6. a ,  b. Nous  remarquons  dans  le mâle,  que  la  tache  
 près  celle  en  rognon,  a  la  figure  d’une  poire  qui  feroit  attachée  par  la  queue  
 à  celle  en  rognon,  tandis  que  dans  la  femelle,  cette  tache  eft  ronde  comme  
 à  beaucoup  d’autres  efpèces,  &  très-féparée  de  celle  en  rognon.  Ses  ailes  
 fupérieures  font  terminées,  au-deffous  de  la  frange,  par une  ligne  ondulée,  
 &  celles  du  mâle  par  une fuite  de  petites  taches  noires ,  un  peu  féparées  les  
 unes  des autres & qui ne forment pas d’ondes. On peut  ajouter à  ces  différences  
 celles  de  la  taille &  du  fond  de  couleur,  &  en  conclure  qu’il  eft au moins  
 douteux  que  ces  deux  individus  foient  de  la  même  efpèce.  Us  n’ont  de  
 reffemblance  parfaite  que par leurs  ailes  inférieures. 
 Nous  n’avons  repréfenté  en  deffous  qu’une  de  ces  Phalènes,  Fig.  483.  
 c,   parce  que,  de  ce  côté,  elles  fe  reffemblent  toutes.  Aucune  n’eft  rare  à  
 la  forêt  de  Francfort.  Celle  du  n°.  485.   y  eft  commune. 
 La  Phalène  Tri/lis  a  été  décrite  par  : 
 Fabr. Syft. Eut, pag%  6 ty  3 n°,  i i 5. 
 Fabr.  Sp.  Inf.  tom.  I I  j pag.  23 8 ,  n°.  142. 
 ------ Mant.  Inf.  tom.  I I , pag.  18 0 ,  n°.  28y. 
 Villers j Ent.  Lin.  tom.  I l   pag.  261  ,  n°.  288.  La  Trifte. 
 No u s   ne  connoiffons  aucun  ouvrage  dans  lequel  elle  foit  figurée  non  
 plus  que  toutes  les  autres  de  cette Planche.  Elles  ont  vraifemblablement  été  
 connues  des Auteurs  du  Cat. Syft. mais  nous  ignorons  fous  quels noms  ils  les  
 ont  défignées. M.  Gerning  croit  que  celle  n°.  48 <f.  eft leur Noâ.  Herbida,  
 pag.  313.   Cat,  Syft.  Fam.  O ,   n®.  22. E x   larvâ Melampyrifylvatici.