
Fabr. Mant. Inf. tom. I I , pag. 168 , n°. 220.
Fuesjly, Cat. Inf. de la Suiffe, pag. 3g , n°. y4 1 . Sur toutes fortes de
légumes, pas rare en Suiffe.
Fuesjly , Ane. Mag. Ent. tom. I I , pag. 32.
— ,— . . Nouv. Mag. tom. I I , page y4 , n°. y 2.
Cat. des Pap. des env. de Hohgn. pag. 8 6 , n°. 2y.
Lang, Cat. des Pap. des env. d'Augs. i re. éd. pag. 2 t , n°. io o . 2*. éd.
pag. 1 3 8 ,^ . 1010 , t o n .
Gefenius, Ejfai d'une Enc. Lep. pag. 16 4 , n°. 58.
Fifch. FUJI. Nat. de Livonie , pag. t 5 4 , n°. 363.
Onom. FUJI. Nat. P. 6 , pag. 3g J.
Miill. Faun. Inf. Fried. pag. 4 6 , n°. 404.
•— -- Zool. Dan. Prodr. pag. 1 2 3 ,1 p . i 4 i y .
M ême Planche, Numéro 4 7 # .
CHENILLE DU PLANTAIN
L’ E N F ü M É E.
P R E M I E R É T A T .
!N^OUS avons dit ci-deffus les raifons qui nous portent à croire que la
Chenille, Fig. 476'. a, PI. précédente , ■ eft celle de l’efpèce que nous
repréfentons ici. Ne l’ayant point élevée, ne connoifrant pas fes moeurs,
nous avons tiré de M. Knoch ce que nous en allons rapporter. Dans fa
jeuneffe elle eft d’un verd de pré ; ce n’eft qu’à fon dernier changement de
peau qu’elle prend cette teinte d’un rouge jaunâtre tirant fur la couleur de chair,
Fig. 47 6. a. La féparation de fes anneaux eft très-peu marquée. Son corps
eft parfémé de petits points d’un blanc jaunâtre, si rapprochés, qu’à la loupe
fa peau paroît chagrinée. On voit, en outre, fur chaque anneau, des point»
noirs, tant en delfus qu’en delîous de la ligne jaune qui, de chaque côté,
traverfe le corps dans toute fa longueur. Cette Chenille commence à
pâroître au mois de Juin & fe rencontre jufqu’à la fin d’Odtobre, fur plufieurs
plantes, mais particulièrement fur les différentes efpèces de Plantain , & fur
Arroche des jardins. Sa marche eft lente. Elle eft très-vorace. Elle ne
mange point le jour, fi ce n’eft dans les éducations particulières, lorfqu’elle
a^manqué de nourriture pendant la nuit, alors elle fe cache fous les feuilles
n attaquant que celle de deffous, mais la nuit elle fe montre & mange celle de
deffus.
S E C O N D É T A T .
L or sq u elle veut fe transformer, elle entre allez profondément dans
la terre & s y fait un tiffu léger, dans lequel au bout de huit à neuf jours ,
elle fe change en Crifalide, Fig. 476. h. M. Knoch a eu quelques-unes de
ces Chenilles, qui, étant reliées dans une boëte où il n’y avoit point de
terre, ont rongé du Liège qui s’y trouvoit, ont formé leur coque avec ces
rognures, & fe font aulli bien transformées que celles qui étoient dans
la terre La Phalene paroît dans le mois de Juin de l’année fuivante,
É T A T P A R F A I T .
L E mâle, Fig. 478. a , a le fond des ailes fuperieures, couleur de suie,
ce qui laiffe à peine appercevoir les lignes tranfverfales noires & les taches
dont il eft chargé. Vers le bord extérieur, ce fond eft coupé par une ligne
claire qui par fes finuofités, reffemble à celle qui earaûérife la Phalène
bN, notre n°. 4 7 4 , PI. CCLXXXVI. Cette ligne eft bien marquée
dans les Phalènes de M. Knoch, ce qui fait bien voir qu’elles ne font pas
de l’efpèce de notre n°. 47 6.
La femelle, Fig. 478. c, eft abfolument pareille au mâle, excepté pour
le fond de couleur, qui ne doit être regardé que comme une variété.
La Figure 478. b, eft le deffous du mâle. Celui de la femelle eft
femblable.
O ij