
 
        
         
		Elle  a  été  décrite  &  figurée  par  : 
 Cat.  Syjl.  des  Pap.  des  env.  de  Vienne  ,  pag.  y 8  ,   Fam.  M ,   n°.  ig  ,  
 Ph.  Noth  Janthina. 
 Hufn.  Mag.  de  Berlin  ,  ton:.  HT, pag.  404  ,  n°.  -81.  Domiduca. 
 Fuesfly ,  Arch.  Inf.  f   cahier  tab.  1 6 ,   fig.  1-5 ,  avec Ja  dejcription ,  
 pag.  1 -4 ,fous  te  nom  de  Ph.  Domiduca. 
 Fuesfly  ,  Nouv.  Mag.  Ent.  tom.  I I   pag.  2 1 6   ,  Fhal.  N o â .  
 Janthina. 
 Knock , Suppl.  d’Entom.  1 " .  cahier  .  pàg.  6 3 -6 6 ,  tab.  I V  ,  fig.  5.  Ph,  
 Domiduca.  Le  Cafque. 
 Bergstracjferj  Suppl,  de  l’ ouv.  des  Inf.  de  Rôfel,  1 " .  cahier,  tab.  V i t   
 f ig . l. 
 Natursforfcher , g e  cahier,  pag.  ig 5  ,  n°.  81.  Domiduca. 
 Jung,  Ind.  des  Pap.  d'Eur. pag.  yo.  Janthina. 
 Goege,  Supp. Ent. part.  I l l ,   tom.  I l l ,  pag.  rg8  ,  n°.  3 5. 
 Fabr. Mant.  tom.  I I p a g .   i 5 2  ,  n°.  124.  Janthina. 
 Lang,  1". ed. pag.  4 4 ,  n°.  g6y ;  Et  2e.  ed.,  pag.  1 3 3 ,  n°.gy6.  Des  
 environs  de Vienne  en Autriche. 
 Efper  ,  Pap.  d'Eur.  tom.  IV p a g .   i 5 o-i 5 3   ,  tab.  C IV ,  Noct.  25 , fig.  
 4 , 5 .  Ph. Noft.  Janthina. 
 Même  Pl.  et  Fl.  CCLXX1,  Numéro  4 J 4 * 
 C H E N I L L E   D E   L’ O S E I L L E • 
 L A   F I A N C É E . 
 P R E M I E R   É T A T . 
 • L a   Phalène  de  cette  efpèce  n’étant pas  rare,  fa  Chenille  ne  doit  pas  l’étre  
 non  plus j  cependant  elle  a  été  long - temps  inconnue,  comme  bien  d’autres 
 auffi  communes  qu’elle,  ce  qui  vient  de  ce  qu’on  ne  favoit  pas  où  il  
 falloit  les  chercher.  Celle -  ci  eft  du  nombre  de  celles  qui  fe  cachent  dans  la  
 terre  pendant  le  jour  ;  elle  n’en  fort  que  le  foir  pour  aller  chercher  fa  
 nourriture.  Elle  n’eft  pas  difficile  fur  le  choix ,  &  s’accommode de  la  plupart  
 des  plantes  que  l’on  cultive  dans  les  jardins..  Elle  en  fait  périr  plufieurs,  
 en  rongeant  leurs  racines.  Réaumur  l’appelle  la  Chenille  de  l'Ofeille,  parce  
 qu’il  l’a  trouvée  fur  cette  plante,  &  l ’en  a  nourrie ;  mais  elle  mange  
 également  la  laitue,  &  d’autres  plantes  potagères. 
 Cette  Chenille  eft une  des  premières  que l’on voit  au  printemps.  De  Géer  
 en  a  trouvé  en  Hollande  dès  le  mois  de  Janvier  parvenues  à  leur grandeur;  
 mais  il-obferve  que  dans  ce  pays,  les  hivers  ne  font  pas  rudes.  Il  en  
 conjefture qu’elles  éclofent  avant le  froid,  &  reftent  cachées  en terre jufqu’au  
 commencement  de  la  belle  faifon.  Il  y  a  bien  d’autres  efpèces  qui  paffent  
 ainfi  l’hiver  fans  prendre  de  nourriture. 
 Leur  couleur  eft  tantôt  d’un  beau  verd ,  tantôt  d’un  verd  jaunâtre,  tantôt  
 brune. Réâumur  dit  qu’elles  font  vertes  jufau’à leur  dernière mue,  &  enfuitè  
 deviennent  brunes ;  mais  il  fe  trompe  ,  car  il  y  en  a  qui  font  brunes  dès  
 leur naiffance, &  d’autres qui font vertes jufqu’à leur changement en Crifalide.  
 Celle  que  nous  repréfentons  ic i,  Fig.  434.  a,  eft  brune.  Elle  a  été  trouvée  
 auprès  de  Lyon  parvenue  à  fa  grandeur.  Quelque  foit  le  fond  de  couleur  
 de  ces  Chenilles,  ce  qui  les  diftingue  particulièrement,  ce  font  deux  traits  
 noirs  allez  larges,  qu’elles  ont  fur  tous  les  anneaux,  excepté  quelquefois  
 fur  le  premier.  Au-deffous  de  ces  traits,  il  y  a ,  de  chaque  côté  du  corps,  
 une  raie-longitudinale  jaunâtre,  &  fur  le  dos,  une  femblable.  Les  taches  
 noires  qui  ,  dans  notre  figure ,  accompagnent  les  ftigmates ,  ne  font  pas  
 un  caraâère  confiant.  L'e  G éer,  qui  a  élevé  plufieurs  de  ces  Chenilles,  
 obferve  que  toutes les  brunes  lui  ont  donné  des  mâles,  &  toutes  les  vertes ,  
 des  femelles.  C’eft  en  les  ..allant  chercher  le  foir  à  la  lueur  d’une  bougie  
 fur  les  plantes  dont  il  favoit  qu’elles  fe  nourriffoient,  qu’il  eft  parvenu  
 à  s’en  procurer.  Il  dit  qu’on  peut  auffi  les.  avoir  le  jour ,  en  fouillant  la  
 terre  aux  environs  de  ces  plantes.  On  juge  aifément  par  la  grofleur  de  leur  
 corps  que  leur  démarche  eft  lente.  Elles  fe  roulent  non-feulement  quand  on  
 les  touche, mais  auffi  dans  leur  repos.