
 
        
         
		P  À   P  I   U L   O N   S 
 1 5 3 
 Ken  lés  mêmes  cârââères.  Le  mâle,  Fig.  jo o .   a ,  eft  pins  clair  que  
 la  femelle,  Fig.  jo o .  b.  La  tache  d’un  beau  violet,  au  milieu  des  ailes  
 fbpérieûres  de  celle-ci,  eft  grife  dans  le  mâle. 
 La  Figure  j  o o.  c ,  eft  le  deffous  de  la  femelle.  Celui  du  mâle  eft  
 plus  pâle. 
 Nous  rie  connoifTons  aucun  Ouvrage  dans  lequel  cette  Phalène'  foit  
 repréfentée  ni  décrite, &  nous  ne  favons  fous  quel  nom  les  Auteurs  Viennois  
 l’ont défignée. 
 P lanche  C C X CVI t Num éro  502. 
 L A   F A U V E . . 
 É T A T   P A R F A I T . 
 U i  O U S  devons  cette Phalène  à M.  Lang  d’Auglbourg.  Elle  a  été  trouvée  
 en  Bavière ;  nous  ne  l’avons  jamais  reçue  d’ailleurs.  Le  fond  des  ailes  fupé-  
 rieures  du mâle  en  delfus,  Fig.  f o i .  a ,  eft  fauve  &  coupé  de  nervures  
 noires  très-fines ;  chacune  desquelles,  vers  le  bord  extérieur,  eft  .chargée  
 d’un  petit  point noir.  Il y  a aufli  quelques  autres  petits  points  noirs  fur  les  
 principales  nervures du  côté  du  corps;  fes  ailes  inférieures  font  d’un  gris  
 noirâtre. 
 La  femelle  en  deffus,  Fig.  f o i .   c ,  ne  diffère  du mâle  qu’en  ce  qu’elle  
 a  le  fond  des  ailes  fupérîeures  plus  clair  ,  &  que  fes  ailes  inférieures  font  
 d’un  gris  pourpré ;  fon  corps  eft  long  &  mince. 
 La  Figure  f o i .   b,   eft  le  deffous  du  mâle.  Celui  de  la  femelle,  Fig,  
 f o i .   d ,  eft  plus  clair. 
 Efper  eft  le  feul Auteur  qui ait figuré  cette  efpéce,  Pap.  d’Eur. Tom.  IV,  
 Tab.  C X L , Noû.  6 1  ,  fig.  i ,  2.  Il  lui  a  donné  le  nom  d'Algee  ,  mais  
 il  ne  faut  pas  la  confondre  avec  la  No3.  Algee  de  Fabricius  qui  eft  
 notre  n°.  3 a 4  ,  PL  CCXXVII. 
 Lang,  Cat.  des  Pap.  des  env.  d’Augfbourg,  ae. éd. pag.  14 a ,  n  .  1030,   
 d o j i ,   la  nomme Nervofa,  la  foupçonnant  la  même  que  la  Nervofa  des  
 Viennois ,  à  laquelle cependant il ne  fait  s’il ne  doit pas  plutôt rapporter  fon  
 efpéce  n°.  103 2-103 f  ,  qui  eft  notre  numéro  fuivant.  Nous  croyons  que  
 ni  l’une  ni  l ’autre  n’eft  la  Nervofa  des  Viennois,  &  nous  adoptons  bien  
 plutôt  le  fentiment  de  M.  Hubner ,  qui  rapporte  a  cette  Phalène  notre  
 n°.  3 6y  ,  PI.  CCXLVII.  Nous  en  reparlerons  dans  notre  Supplément.  
 M.  Hubner  fe  propofe  de  nommer  celle-ci  Circumpun3a. 
 Même  P lanche,  N uméro  $ oz. 
 CHENILLE  DES  ROSEAUXL 
 A   M A S S E T T E . 
 P R E M I E R   É T A T . 
 C e t t e   efpéce n’a  encore  été  découverte que dans  les  pays  du  Nord  de  
 l’Europe  ,  en  Saxe  ,  en Dannemark. Nous  l’avons reçue  de Suède.  Les Chenilles  
 qui  la  produifent  font  leur  féjour  dans  les  pieds  de  la  plante  aquatique  
 du  genre  des  rofeaux  que  l’on nomme  Maffette  ou  Maffe  d’eau  ( i ).  
 Typha Latifolia, L.  Elles  fe  nourriffent  de  fa  moele.  On  les  trouve  dan»  
 les  tronçons,  après  qu’on  a  coupé  les  tiges.  Comme  les  chevaux  font  
 très-friands  de  cette  plante ,  ils  avalent  quelquefois  de  ces Chenilles  ,  ce  qui  
 leur  eft  très-nuifible.  On  dit  même  qu’elles  font  pour  eux  un  poifon,  ce  
 qui  les  fait appeller  par  les  Payfans,  qui les  prennent  pour  des  vers , des vers  
 envenimés.  Ces Chenilles  ne font  dangereufes que pour  les chevaux,  &  n’ont  
 aucun venin pour les hommes. Il eft très-difficile de concevoir comment elles fe 
 ,  (i)  Flo.  Franc.  Tom.  II,  pag.  i t )   ,  B".  i4<.  I .V Î& .  de  Bom. éd.  de  I77Î ,  Tom.  VII,  pag.  <50.