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 termine  le  corps  du  mâle  ,  &  par  fes  ailes  inférieures  dont  le  bord  extérieur  
 eft  beaucoup  plus  brun. 
 Les  deux  efpèces  fe  reffemblent  entièrement en  deffous. 
 Nous  ne  croyons  pas  que  cette  Phalène  ait  jamais  été  décrite.  Nous  
 la nommerons Ph. Noct. Rufmedia. Elle  eft commune  à  la forêt de Francfort.  
 Nous ne  connoiffons  pas  fa  Chenille. 
 Planche  CCLXXXV1,  Numéro  474. 
 l e   d o u b l e   w . 
 É T A T   P A R F A I T i 
 J ^ O U S   croyons  reconnoître  dans  cette  efpëce,  qui  nous  a  été  envoyée  
 d’Allemagne,  la  Phalène W   de Hufnagel. M.  de  Rottemburg,  dans  le  g\  
 Cahier  du  Naturalifte  ,  détaille  ainfi  fes  caraRères  :  «  Le  fond  des  ailes  
 fupérieures,  dit-il,  eft  un mélange  de  brun  clair  ôc  fombre ;  il  eft  traverfé  
 de  trois  lignes  blanches  ondées  ;  celle  vers  le  bord  extérieur  forme,  au  
 milieu  de  fa longueur, un  double W  dont  la  partie  inférieure  touche au  bord  
 de  l’aile;  entre  la  première  fit  la  fécondé  de  ces  lignes  fe  trouve  une  tache  
 en  rognon  &  une  ronde  à  côté  ;  chacune  eft,  dans  le  milieu  ,  d'un  brun  
 clair,  blanchâtre  près  le  bord,  ôt  entourée  dun,e  ligne  noire.  Les  ailes  
 inférieures  font d’un  gris blanc,  du  côté  du  corps,  ôc  d’un  gris  fombre  vers  
 le  bord  extérieur ». Nous  n’aurions  pas  décrit  autrement  le mâle,  Fig.  474 .  
 a.  La  femelle,  Fig.  474.  b,  en  diffère  un  peu, mais  les  principaux  caractères  
 s’y  retrouvent,  furtout  ce  double W   d où  la Phalene tire fon  nom. 
 La  Figure  474.  c,  eft  une  variété  de  la  femelle.  Ces  trois  individus  
 reffemblent  en  deffous  à  l’efpèce  fuivante,  Fig.  4 7 J-  c- 
 Nous  ne  connoiffons  pas  fa  Chenille.  M.  de Rottemburg l’a trouvée  une  
 fois  dans  le  mois  de  Juillet  fur le  Laitron. Elle  eft  affez  groffe ,  d’environ un  
 pouce  de  long.  Les  anneaux de  devant  font  les  plus  gros.  Son  fond  eft  gris 
 P H A L È N E S .   g s 
 brunâtre,  ôc  vers  le  ventre  dun  blanc  laie.  Elle  a,  fur  le  dos,  à chaque  
 anneau,  deux  petites  lignes  diagonales  noirâtres,  6c  entre  ces  lignes  deux  
 points  noirs  a  coté  lun  de  1 autre.  La  tête  eft  brune.  Au  commencement  
 d’Août,  elle  s’enfonce  dans la  terre  pour  s’y  transformer, 6c  la  Phalène  en  
 fort  au  commencement  de  Juin  de  l’année  fuivante. 
 Elle  a  été  décrite  6c  figurée  par  : 
 Hufn. Mag.  de Berlin ,  tom.  I I I ,  pag.  4 3 2 ,  n°.  gg. W. 
 Naturforscher , ou  le  Natur. g ‘ .  Cahier, pag.  1 1 4 ,   t t S ,  n°.  gg. 
 Jung,  Ind.  des Pap.  d’Eur. pag.  155. 
 Cat.  des  Pap.  des  env.  de  Ilohjn. pag.  g 2  ,  n°.  gg. 
 Schn.  Nom. Entom. pag.  4(1. 
 Gefenius , EJfai d’une Encycl.  lepid. pag.  161  ,  i f .   yff. 
 Efper ,  Pap.  d’Eur.  tom.  I V ,   tab.  C X X X V I , Noä.  5 y ,  fig,  1 g  2 ,   g.  
 iW  Latinum.  La  defcription  ne  paroît  pas  encore. 
 Même  Planche3  N uméro  4 7 5 .   
 l e   p o r p h y r e . 
 É T A T   P A R F A I T . 
 N o u s   avons  reçu  de  Florence  le  mâle  6c  la  femelle  repréfentés,  Fig.  
 4 7 j . a ,  b.  Cette  efpèce  nous  étoit  inconnae.  Elle  ne  fe  trouve  point  en  
 France  ôc manque  auifi  dans  plufîeurs  parties  de  l’Allemagne.  Le  fond  gris  
 clair des  ailés  fupérieures  du mâle,  Fig.  4 75. a,  fait  bien  fortir  les  taches  
 brunes  6c  noires  dont  il  eft  chargé;  mais  le  violet  fombre  de  celles  de  la  
 femelle ,  Fig.  47 f • b,  rend  ces mêmes  taches  peu  diftinöes.  Dans  le  milieu  
 de  ces  ailes,  aux  deux  fexes ,  il  y  a  quelques  taches  ronfles.  Les  lignes  
 tranfverfales  qui  font  blanchâtres  dans  le mâle,  font  d’un  jaune  terne dans la