
 
        
         
		contraire  la  ponte  n’eft  faite  que  tard ,  les  Chenilles  n’éclofent  que  l'année  
 fuivante,  c’eft  à  caufe  de  cela  qu’on  trouve  en  même  tems  dans  l’été  de  
 jeunes  Chenilles  &  d’autres  parvenues  à  leur  grandeur. 
 Nous  ne  connoiffons  que  Rôfel  & Kleemann  qui  ayent  parlé  de  cette  
 efpece ;  le premier,  Tom.  III,  pag,  40 1 ,  Tab.  LX V I II ,  fig.  8 ; il ne donne  
 que  la  Chenille  dans  fa  grandeur  parfaite  ;  le  fécond  la  donne  à  différens  
 âges,  &  la  Phalène  mâle  &  femelle,  Tab.  X X IX ,  fig.  1 - 10 , pag.  237--  
 a$6. 
 Même  P lanche,   N uméro  4G0. 
 LA  C A P S U L A I R E . 
 É T A T   P A R F A I T . cE T  T  E  Phalène  inconnue  en  France  n’eft  pas  très-rare  en  Allemagne.  
 Nous  en  donnerons  la  Chenille  dans  notre  Supplément.  La Figure  460.  a ,  
 eft  le  deflus  du mâle.  Il  eft  remarquable  par  la  groffeùr  de  fes  épaules  qui  
 rend le  haut de  fon  corcelet  très-large  ;  le  bas  l’eft  aulfi  beaucoup,  ce  qui  
 donne  a  tout  ce  corcelet,  à  peu  près,  la forme d’un  qu'arré ,• dont  les  parties  
 latérales  rentreroient  un  peu  en  dedans.  Le  fond  blanchâtre  de  fes  ailes  
 fupérieures  eft coupé  de  beaucoup  de  lignes  ondulées  noires &  couvert d’une  
 grande  quantité  de  taches  d’un  brun  noirâtre.  Dans  la  femelle,  Fig.  460.  b,  
 ces  taches  font  encore  plus  étendues,  ce  qui  ne  laiffe  appercevoir  que  très-  
 peu  de  fond.  Les  ailes inférieures de  l’un &  de  l’autre  font  en  grande  partie  
 brunes. 
 Le  delfous  des  deux  fexes  eft  abfolument  pareil,  &  reffemble  à  celui  
 4 7 1-  c ,  PL  CCLXXXV. 
 Cette  efpece  a  été  défignée  par  les  Auteurs  du  Cat.  Syft.  fous  le  
 nom  de  Capfincola,  parce  que  fa  Chenille  fe  loge  dans  les  capfules  
 qui  contiennent  les  femences  dont  elle  fait  fa  nourriture ;  Cat  Syft,  de* 
 Pap.  des  env.  de  Vienne,  pag.  84,  No£t.  Fam.  P.  n°.  S.  E x   latvi  
 Lychnidis-  dioïcce  fernine. 
 Elle  a  été  aulïi  décrite  par  : 
 Hubner,  Sup.  à  VHiJi,  des  Pap.  Tab.  111, fig.  P.  1 -3 ,  pag.  jg.  Cap*  
 fincola. 
 Jung,  Ind.  des Pap.  d’Eur. pag.  zG. 
 Goe^e ,  Sup. Ent.  tom.  I l l ,  pag.  z 18 ,  n°.  ty  t . 
 Schneid.  Nom. Ent. pag.  46'. 
 P lanche  CCLXXXI .   N uméro  a\ 6 i . 
 LA  T Y P I Q U E - 
 P R E M I E R   É T A T . 
 C e T T E   Phalène  étant  infiniment  rare  dans  nos  environs  ,  il  n’eft  pa*  
 furprenant  que  nous  n’en  ayons  pas  encore  découvert  la  Chenille.  On  nous  
 en  a  envoyé  le  deflîn d’Allemagne,  où l’efpèce  eft  plus  commune.  Rôfel  l’a  
 repréfentée  dans  fes  différens  états,  &  c’eft  de  lui  que  nous extrairons  ce  qui  
 concerne  les  moeurs  de  la  Chenille.  Il  l’a  trouvée  plufieurs  fois  en Mai  &  
 Juin  dans  les  prairies  fur  l’efpèce d’herbe  laineufe,  dit-il,  qui porte  des  fleurs  
 blanches;  cette  défignation  pouvant  convenir  à  plufieurs  efpèces,  nous  ne  
 favons  de  laquelle  il  veut  parler.  Comme  elle  fe  tient  par  deffous  les  
 feuilles les plus  baffes,  on  ne l’apperçoit point,  &  ce  n’eft  qu’en  cherchant  
 les  feuilles  rongées,  qu’on  parvient  à  la  découvrir.  Entre  fes  repas  elle  fe  .  
 cache  dans  la  terre. 
 La Figure 4<S’l. a,  la fait voir dans  fa  grandeur parfaite.  Sa tête eft petite.  
 Son  corps  eft  mince  par  devant.  Sa  couleur  femblable  à  celle  d’une  terre  
 brune,  eft  encore  pour  elle  un  moyen  d’échapper  aux  recherches  de* 
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