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 C H E N I L L E   D E   L ’ É P I N A R D - 
 L   E  G.  N O I R . 
 P R E M I E R   É T A T . 
 ( J  E T  T  E  Phalène  allez  rare,  que  nous  avons  trouvée  quelquefois  aux  
 environs  de  Paris,  fe <voit  aufli  dans  différentes  parties  de  1 Europe,  mais  
 très -  peu  de  Naturalises  ont  découvert  fa  Chenille.  Nous  ne  favons  que  ce  
 qu’en dit  Fabricius  dans  fon MantiJJa..  « Chenille mélangée  de  gris  &  de  brun  
 avec  de petites  lignes  tranfverfales noires, &  une  raie  longitudinale de chaque  
 côté ».  Elle  vit fur l’Épinard.  Spinacia  Oleracea,  L. 
 É T A T   P A R F A I T . 
 L a  Phalène  a  quelque  reffemblance  avec  les  deux  efpèces  précédentes J  
 fur-tout  avec  la  Gothique j  mais  outre  qu elles  proviennent  de  Chenilles  
 très - différentes  ,  elles  ont  aufïi  chacune  des  caractères  particuliers,  qui  ne  
 permettent  pas  de  les  confondre,  &  que  l’on-  apperçoit  aifément  par  la  
 comparaifon  des  figures.  Le  fond des  ailes  fupérieures du  C.  noir,  en deffus ,  
 eft d’un  gris  plus  ou moins fombre.  Celui  du  mâle ,  repréfenté  Fig.  4.24.  a  ,  
 .eft  pfefque  rougeâtre.  Celui  de  la  femelle,  Fig,  424,  i>,  eft noirâtre,  ce  qui  
 rend  les  taches  noires moins  fenfibles. 
 En  deffous, ces mêmes ailes font d’un gris cendré avec un petit arc noirâtre,  
 formant  à-peu-près  un C.  Fig.  424.  c.  C eft de  ce  carafteie  que  Ion  a  tiré  
 Tome  V I I.  i j â 1 '   E