
 
        
         
		haut  des  ailes  fupérieures,  près  l’angle  extérieur.  Ces  ailes  font,  de  plus,  
 traverfées  de  bandes  peu  fenfibles  d’un  verd  très-pâle.  , 
 La  Figure  y a 3,  ri  ,  eft  une  variété  mâle,  dont  les  taches  noires  
 couvrent  prefque  tout  ce  qui  eft  rouge  dans  les mâles  ordinaires  de  l’efpéce.  
 Son  deffous  eft  comme, celui  323 .b. 
 La  Figure  323.  e ,  eft  un  autre mâle  copié  de  la  Collection  de M.  Ger-  
 ning  ,  qui  en a trois  prefque  femblables.  Il  les  avoit  cru  des variétés  des  pré-  
 cédens , mais. M.  Hubner  allure  que  c’eft  une  efpéce  différente.  Les  ca-  
 raûères  des  ailes  fupérieures  rendent  cette  opinion  très  - vraifemblable.  
 Ils  reffemblent  en  deffous  aux  deux  autres. 
 La  Phalène  la  Sulphurée  a  été  décrite  fous  le nom  de  Sulphurdgo ,  par : 
 Cat.  Syft.  des  Pap.  des  env.  de  Vienne | pag.  86 , Noä.  Fam.  S ,  n°.  8. 
 Goege,  Sup.  Ent. part.  111 ,  tom.  I I I ,  pag.  220,  n°.  Tg5, 
 Jung ,  Ind.  des Pap. d’Eur. pag.  13g. 
 Lang,  Cat.  des Pap.  des  env.  d‘  Augß.  2'-.  e'd.  pag.  1 g.5 ,   n6.  1063. D’un  
 jaune  clair,  avec  des  taches  d’un  brun  noir. 
 Schneid. Nom.  En tom. pag.  46. 
 F  ab. Maat.  Inf.  tom.  I I ,   pag.  t 5g ,   n°.  i 65,  Habitat  in  Auftriæ  Betula. 
 Nouv.  e'd. de  Linn.  par Gmelin,  tom.  I  ,  part.  V ,  pag.  25g 8  ,n°.  118 y. 
 De  Villers  ,  Ent.  Lin.  tom.  I V ,   pag.  4 J t .  La  Sulphurée. 
 J.  Theop.  Scrib.  2e,  Cah.  de  Suppl, pour P Hiß.  des  Inf. pag.  1 4 4 ,   tab.  
 X  j f ig .  3  , fous  le  nom  de  Flavago , mais  il  fe  trompe,  la  Flavago  eft  
 une  autre  efpéce.  Cet Auteur  &  fon Coopérateur  Borckhaufen 3  difent  qu’ils  
 ont  trouvé  la  Chenille  de  cette  Phalène,  qu’elle  eft  d’un  verd  pâle,  avec  
 la  tête brune ,  6c  qu’elle  vit  des  feuilles  de  Bouleau ;  qu’elle  entre  en  terre  
 pour  fa  transformation  ,  &  éclot  en  Automne.  Cette  defcription  s’éloigne  
 peu  de  celle  de Fabricius. 
 Même  Planche  ,  Numéro  524, 
 L A   M A N T E L Ë E . 
 É T A T   P A R F A I T . 
 JNJOUS  avons  fréquemment  trouvé  cette  Phalène  aux  environs  de  Paris,  
 en  Septembre  &  Octobre ,  fur  les  Ormes  au  bord  des  routes j  mais  nous  
 n’avons  pas  découvert , fa  Chenille.. Nous  allons  extraire  ce qu’en'dit  Efper,  
 pour  l’utilité  dés'Amateurs .qui  en  voudront  faire  la  recherche.  Ce Natu-  
 ralifte  ne  l’a  point  repréfentée .dans  fon Ouvrage,  mais  il  l’a  décrite.  Il  en  
 a,  dit-il,  trouvé  plufieurs  au  commencement  d’Avril  fur  des  Saules  dont  
 les  feuilles  commençoient  à  peine  à  paroître.  Dès  le  milieu  du même mois  
 on n’en voyoit plus, parce  qu’elles  ne relient  pas à découvert, mais  fe  cachent  
 dans  des  feuilles  qu’elles  roulent  fur  elles  en  les  at:achant  avec  quelques  fils,  
 & lorfque  ces  feuilles  font  rongées,  elles  pallant  à d’autres -qu’elles  roulent  
 également.  Elles  relient  longtems  dans  l ’état  de  Chenilles.  On  appsrçoit  
 à la loupe de petits  poils  fins  fur  leur  corps. Leur  couleur  eft un  brun foncé,  
 mêlé  de  taches  noirâtres,  &  de  chaque  côté  une  raie  d’un  gris  clair.  Lorf-  
 qu’elles  veulent  fe  transformer,  elles  s’enveloppent  encore  dans  des  feuilles  
 mais  alors elles  les  unifient  par un  tiffu  plus  fo r t,  de  couleur  blanche.  Les  
 Crifalides  font  d’un  brun  rougeâtre ,   &  n’ont  à  leur extrémité  qu’une petite  
 pointe  fimple.  La  Phalène,  félon  Efper,  paroît  au mois  de  Juillet.  Nous  
 ne  l’avons  pas  rencontrée  de  fi  bonne  heure. 
 Cette  efpéce  a  des. rapports  avec  la  précédente j  &  cependant  s’en  distingue  
 fenfiblement.  Le  fond  de  fes  ailes  fupérieures  eft  d’un  jaune  plus  foncé. 
  Ces  ailes  font  chargées  d’une  bande  tranfverfale  d’un  rouge  fomfcre,  de  
 quelques  taches  éparfes  de  la  même  couleur,  6c  de  plufieurs  taches  êc  ftries  
 noires.  Outre  les  points  noirs  qu’on  y  remarque  ,  entre  chaque  nervure,  
 vers  le  bord  extérieur,  comme  à  la Sulphurée,  elles  ont  encore,  en deffous