
 
        
         
		variété  d’aucune  autre  efpèce.  On  trouve  d’ailleurs mâles  &  femelles- qui-  fe  
 reffemblent  conftamment,  même  pour  les  nuances  ,  deffus  &  delfous.  Nous  
 ne  repréfentons  ici  que  la-femelle  Fig.  405.  a  ,  b ,  pour  ne-pas  multiplier  
 les  figures  fans  néceffité.  On  n’a  pas  encore  découvert  fa  Chenille. 
 Nousne  connoiffons  aucun  Auteur  qui  l'ait  figurée  ni  décrite. 
 Même  P lanche,   N uméro  /j.oG. 
 L ’ I N C E R T A I N E . 
 É T A T   P A R F A I T . 
 ^N" O U S  avons  raffemblé  fous  ce Numéro  plufieurs  Phalènes  ,  qui ne  font  
 peut-être  pas  de  la  même  efpèce,  ou  qui  ne  font  peut-être  que  des  variétés  
 de  différentes  efpèces.  Nous  croyons  être  plus  utiles  aux  progrès  de  
 1 Entomologie,  en montrant  des  doutes  qu’en  affirmant  fans  certitude.  Nous  
 indiquons  par  -  là ,  aux  Amateurs  zélés  pour  cette  Science ,  les  objets  fur  
 lefquels  ils  doivent  diriger  leurs  obfervations. 
 Le mâle,  406. a ,  diffère  tellement  de  toutes-les  autres  figures  du  même  
 Numéro  ,  que  nous  fommes  bien  portés  à  lé  croire une  efpèce  particulière  ,  
 d autant que M.  Gerning,  qui  nous  a  fourni  tous  les  originaux  repr-éfentés  fur  
 cette  Planche,  a  des  femelles  parfaitement  femblables  à  ce  mâle. 
 Celui  406.  c ,  a  bien  plus  de  rapport  avec_les  femelles  4 0 Ï .  b,   c.  
 ~M.  Gerning  a  auffi  des mâles  reffemblans  à  celles  406'.  b; mais  les  406.  c,  
 z,  font  des  pièces  uniques  dans  fon  Cabinet,  ce  qui nous- pô-rte  à  croire que  
 ce  ne  font  que  des  variétés. 
 Tous  ces  individus  ont  leur  deffous  comme.  406.  d,  excepté  celui  du  
 male  40 6. a,  qui  eft un  peu  plus  clair. 
 Nous  ne  jeconnoiffons  dans  toutes  ces  Fhalènes  aucune  efpèce  déjà  
 décrite. 
 P H  A   L Ê  N   E S. 
 P  L A N   C  H E  C  C L  X   L 
 N  U M É  R O 4° 7• L ’  I  R   R É  S  O  L   U  E. 
 W -u 'm   É   R O 408. L   A  F A U  V   E  T   T   E. 
 É T   A   T  P A   R   F   A I T. 
 V a  E S  deux  efpèces,  dont  nous  ne  connoiffons  pas les Chenilles,  habitent  
 l ’Allemagne,  La  première y  eft  fort  rare.  Nous  l’avons  copiée  du  Cabinet  
 M.  Gerning ,  qui  a  deux  mâles  pareils  au  407.  a  &  une  feule  femelle  
 repréfentée  407.  b.  Il y a  de grands  rapports  entre  les  cara&ères  de ces -deux  
 fexes ; mais  la différence de leur.taille & du contour  de leurs ailes fupérieures,  
 nous  font beaucoup  douter  qu’ils  forent une  feule &  même  efpèce. 
 Nous  ne  connoiffons  aucun  Auteur  qui  les  ait repréfentées,  non  plus  que  
 la  fuivante. 
 Celle-ci  fe  voit  quelquefois  auffi  en France.  Le mâle,  Fig.  408.  a,  &  la  
 femelle, Fig.  408.  b,  à  la nuance  près  du  fond de  leurs  ailes  ont  beaucoup  
 d’analogie  avec  la  Phalène  Lota  }  que  nous  avons  repréfentée  PI.  CCLIX ,  
 N°.  400.  Nous  les  en  croirions  variétés,  fi  M.  Gerning  n’en  avoit  pas  
 trouvé  plufieurs  femblables. 
 La  Fig.  408.  c ,  fait  voir  leur  deffous.  Ceux  de  l’efpèce  précédente  en  
 diffèrent .fort  peu.