
s u p p l e m e n t
( P l. III. )
L’AN AÏS |
( ORNISMYA A N A ÏS. Lesson. )
L ’Anaïs est, sans contredit, une des espèces les
plus remarquables d’une famille riche et variée,
et paraît être bien rare, puisque après que des
milliers de dépouilles d’oiseaux-mouches eurent
passé sous nos yeux, nous n’en avons jamais vu
que deux individus conservés très soigneusement
, l’un par M. Florent Prévost, pour sa curieuse
collection d’oiseaux-mouches, et l’autre
par M. Canivet, qui nous l’a obligeamment communiqué.
Ayant en totalité environ quatre pouces cinq
lignes, cet oiseau a un bec long de dix lignes,
et la queue de dix-huit. Son bec est mince,
étroit, très légèrement recourbé et noir. Les ailes,
assez larges et recourbées, sont brunes-pour-
prées. Le corps est remarquable par le beau
1 Mâle adulte (pl. III) : corps d’un vert-émeraude éclatant; joues
et régions auriculaires bleu-azur à reflets de saphir; du bleu éclatant
sur le vert du cou, du thorax et de l’abdomén ; cjueue ample,
arrondie, à rectrices larges, bleu-vert, bordée d’un ruban noir sé-
ricéeux ; bec noir. Du Chili.
P ub lic p a r Arthu» lie r Iran <1
Acmond impreâ.