
d hist. nat., t. iv, p. 319). Le jeune âge est représenté
sous le nom de colibri à ventre noir par
Audebert, dans la pl. LXV de ses Oiseaux dorés
( t .i , p . 159).
Le Caraïbe est trapu et robuste dans l’ensemble
de ses formes corporelles ; ses dimensions ne sont
au plus que de quatre pouces, et encore le bec
a dix lignes.
Les ailes, un peu plus longues que la queue,
sont minces, falciformes et brun-pourpré. Le bec,
légèrement recourbé, est noir ainsi que les tarses.
La queue est large, presque rectiligne, composée
de rectrices raides, larges, à extrémité coupée un
peu en rond, mais mucronée ou un peu angulaire
au sommet. Toutes les rectrices sont, sans
aucune distinction, d’un bleu indigo métallisé,
luisant et très foncé ; prenant parfois un aspect
noir soyeux.
Un vert-noir-bleu brillant et métallisé teint le
dessus de la tête, les joues, le cou, les épaules,
le dos et le croupion. Les couvertures inférieures
de la queue sont de ce même vert-doré, mais à
reflets bleu-d’acier. Un large plastron de plumes
écailleuses naît au menton, s’étend sur les jugulaires
et s’arrête au haut de la poitrine, en jetant
le plus vif éclat de l’émeraude foncé, lorsque les
rayons lumineux frappent directement; produisant,
au contraire, une écharpe vert-noir-velours