
( PL.' XII. )
LE H A ÏT IE N , MALE h
{TROCHILUS GRJMINEUS.)
Robuste dans ses formes, armé d’un bec long
de treize lignes et gros à proportion , munis
d’ailes aussi longues que la queue, qui est large et
arrondie, ce colibri, à bec et à tarses noir-mat, a
tout le dessus du corps d’un vert frais et brillant,
à teintes dorées sur le croupion et sur le milieu
du dos. Un large plastron occupe la gorge jusqu’au
thorax, en se perdant sur les côtés du cou.
Les plumes écailleuses qui le composent ont
l’éclat, la fraîcheur et la pureté de l’émeraude de
la plus belle eau. Le chatoiement de cette partie
est donc d’un vert suave, bien qu’il disparaisse
parfois pour produire un noir-velours par l’absorption
des rayons lumineux. Une large tache
ovalaire d’un noir profond, à teinte et à douceur
* Mâle (pl. XII) : vert; gorge émeraude; poitrine et milieu du
ventre noir de velours; plumes tibiales blanches; queue bleu
d’acier. De Cayenne ( Mus. de Paris) ; de Saint-Domingue (Vieillot).
Jeune, (pl. XII bis) : vert-doré en dessus ; gorge noire et verte,
bordée dé roux ; milieu du ventre noirâtre, bordé de blanc ; flancs
vert-doré; queue violette, bordée de noir et terminée de blanc.
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Publié p a r Arthus PertrancL.
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