
( PL. X X I. )
LE COLIBRI H IR SU T E , AD U LTE \
( TROCHILVS HIRSÜTUS. )
Le colibri Hirsute, ou aux pieds vêtus, a reçu
son nom de ce que les tarses sont recouverts de
quelques petites plumes au dessous de l’articulation.
Il paraît avoir été décrit par Brisson (Orn.,
t. iii, p. 670 ) sous le nom de Polythmus brasi-
liensis. C’est bien certainement le Trochilus bra-
sïliensis de Latham ( Ind., esp. s3 ) , qui est le
Trochilus hirsutus de Linné, de Gmelin, de
Vieillot (nouv. Dict. nat., t. vii, p. 35a ; et Ency.,
1 .11, p. 356, esp. 34), de Dumont (Dict. sc. nat.,
t. x , p. 47) 1 et de Drapiez (Dict. class. d’hist. nat.,
t. iv , p. 319). L’adulte est figuré sous le nom de
Colibri aux pieds vêtus, par Audebert, pl. XX
des Oiseaux dorés, et le jeune, par Vieillot,
pl. LXVIII du même ouvrage.
Le colibri Hirsute a la plus grande analogie
dans l’ensemble de ses caractères avec la femelle
1 Adulte (pl. XXI) : vert-doré; roux vif en dessous; queue
rousse à la base, puis noire, ceillée de blanc; mandibule supérieure
noire, l’inférieure blanche. Du Brésil.
COEIBMI HIRSUTE 9 Al-dhe
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