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du brin blanc. Cependant les divers individus
que nous avons eu occasion de voir dans les collections,
toujours semblables, différaient notablement
des dépouilles des femelles de brin blanc à
couleurs et à caractères indélébiles. Il en résulte
qu’il se pourrait que l’Hirsute soit le sexe féminin
d’une espèce dont le mâle nous serait inconnu.
Dans l’état actuel de nos connaissances,
nous devons supposer que les deux sexes de l’Hir-
sute ne diffèrent point l’un de l’autre.
Le colibri Hirsute est long de quatre pouces
six lignes, et, dans ces dimensions, le bec entre
pour quatorze lignes et la queue pour douze lignes.
Ses ailes sont presque aussi longues que la queue,
et celle-ci est ample et arrondie à son extrémité,
ce qui est dû à la diminution graduée des rectrices
latérales. Les ailes sont minces, falciformes, d’un
brun-pourpré.
Le b e c , recourbé dans toute son étendue, a la
mandibule supérieure d’un noir mat, tandis que
l’inférieure est jaune-serin clair ou blanchâtre.
Les doigts des pieds sont jaunes et garnis d’un
léger duvet roussâtre au talon.
Le dessus du corps, du front aux couvertures
supérieures de la queue, est teint en vert-doré
frais et brillant, différant sous ce rapport du
vert-blond de la femelle du brin blanc. Tout le
dessous du corps, à partir du menton, le devant
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