
oiseau en souffre difficileinent d’autres sur l’arbre
ou il a place son nid j j’ai vu un Moqueur
obligé de céder à ses poursuites. C’est en voltigeant
sans cesse autour de lui, et en présentant
continuellement son bec aux yeux de son antagoniste
, qu’il le force à prendre la fuite. »
« J ai un nid de ce colibri bâti sur une branche
de cotonnier de Siam, plus grosse que le
pouce. Le lichen qui en couvre l’extérieur est de
la même espèce que celui de l’arbre. Il y avait
deux petits dans ce nid, dont la gorge, la poitrine
et le ventre étaient bruns sans reflets. Chez
quelques-uns les deux parties latérales de la
queue étaient blanches à leur sommet. Je n’ai
point trouvé de différence entre le mâle et la
femelle. »
Le Haïtien, que la plupart des auteurs nomment
le Hausse-Col vert, ut qui est figuré sous
ce dernier nom, pl. IX des Oiseaux dorés d’Au-
debert, est le Polythmus dominicensis de Bris-
son (Ornith., t. m, p. 672); le Trochilus grami-
neus de Linné, de Gmelin (Syst., esp. 3ô ); de
Dumont (Dict. sc. nat., t. x , p. 48); de Drapiez
(Dict. class. d’hist. nat., t. iv, p. 3i 8); le Trochilus
pectoralis de Latham (Ind., esp. 18); et de
Vieillot (Encycl. ornith., t. 11, p. 55i , esp. i 3);
et même le Trochilus dominicus de Linné (Syst.,
esp. 26); c’est le colibri Hausse-Col vert de Buffon
(Édit. de Sonnini, Oiseaux, t. xvn, p. 283);
et le colibri du Mexique, de la planche enluminée
DCLXXX, fig. 2. C’est encore le plastron
violet de Vieillot (Oiseaux dorés, tom. i, planche
LXX),