
56 h i s t o i r e n a t u r e l l e
( P l . XII bis. )
LE HAÏTIEN, JEÛNE AGE.
( TROCHILUS GRAMINEUS. )
L ’individu que nous regardons comme le jeune
colibri Haïtien en mue, au moment où il va
prendre la livrée d’adulte, a été figuré très exactement
par Daubenton, pl. enl. DCLXXI, f. i ,
et décrit par Buffon sous le nom de Colibri ci
cravate verte (Buffon, édit. de Sonnini, Ois.,
tom. x v i i , p . 277 ) ; nom conservé par Audebert
(Ois. dores, t. 1, pl. X ) ; c’est le Trochilus gu-
laris de Latham (In d., esp. 16); et le Trochilus
maculatus de Linné et de Gmelin (Syst., esp. 3a).
Les nombreux individus, sur lesquels repose
notre description, nous ont tous donné quatre
pouces huit lignes de longueur totale. Le bec
entre, dans ces dimensions, pour treize ou quatorze
lignes, et la queue pour quinze. Le bec et
les tarses sont noirs, les ailes minces et étroites,
débordant l’extrémité de la queue. Celle-ci est
arrondie, ample, à rectrices externes un peu plus
courtes que les moyennes.
Tout le plumage sur le corps est d’un vert-
doré légèrement ondé, et tirant au brunâtre sur
le sommet de la tête, ce qui est dû à une forte
LE IHLÂ.ITIIE I^T 9 J e u n e â g e .
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