
queue pour huit, dans ces proportions. Les tarses
et le bec sont très noirs, et ce dernier organe est
remarquable par sa brièveté, sa grosseur relative,
et par la terminaison en pointe très fine des
deux mandibules. L’inférieure se renfle même
un peu à l’extrémité.
Les ailes , très étroites, très dolabriformes ,
sont d’un brun-pourpré intense, et presque aussi
longues que la queue; celle-ci, très mince, se
compose de rectrices rubannées, à pennes latérales
un peu plus courtes que les moyennes,
qui sont bleu d’acier, tandis que les premières
sont grises à leur base, puis bleu d’acier, et enfin
terminées de blane pur.
Le corps est d’un vert-bleu très doré et très
brillant sur la tête, le eou, le manteau, les épaules
et le dos. Une raie d’un blanc pur traverse
le croupion. Les couvertures supérieures de la
queue sont vert-doré.
Le menton et la gorge sont noir mat; une tache
blanche prolongée sous l’oeil occupe l’angle
du bec et les parties antérieures de la joue. Le
devant du cou est blanc, mais chaque plume est
marquée au centre par une tache ronde vert-
doré. Le resté du cou, à sa partie inférieure, est
mélangé de vert-doré et de brunâtre, tandis que
les côtés du cou et du thorax sont vert-doré très
brillant. La base de la poitrine est noir mat. Le
milieu du ventre est brun et les flancs sont blanc
pur, ainsi que la région anale et les petites cou-
vertures inférieures.
Le Langsdorff habite le Brésil. Nous ne connaissons
point sa femelle.