
laceus et auratus de Vieillot (Encycl. ornith.,
t. ii, p. 555, pl. CXXX,f. 2, et pl. C X X IX ,f.4);
le Trochilus auratus d’Audebert (Oiseaux dorés,
t. i , pl. IV); de Dumont(Dict. sç. nat., tom. x,
p. 5i) ; et de Drapiez (Dict. classiq. d’hist. nat. ,
t. iv, p. 318 ). C’est encore très probablement à
cette espèce que doit se rapporter le Trochilus
'venustissimus de Gmelin, et même le Trochilus
cyaneus de Latham.
Le Grenat, ramassé et robuste dans ses for-
mes, possède un bec très recourbé, comprimé
sur les côtés ; des ailes fortes, plus longues que
la queue, et celle-ci est ample, large, et remarquablement
fourchue.
Le colibri Grenat a quatre pouces six lignes
de longueur totale, et le bec entre pour un pouce
dans ces dimensions. Il est noir et sillonné sur le
côté. Les tarses emplumés au dessous de l’articulation
sont entourés de plumes tibiales noires,
et les doigts et les ongles sont d’un brun décidé.
Les rectrices sont larges, raides, et à extrémité
arrondie.
Le plumage du Grenat est remarquable par
sa coloration. Il est, sur la plus grande partie du
corps, d’un noir dont l’aspect et la douceur sont
celui du velours le plus soyeux. Ce noir séricéeux
est toutefois relevé sur le front par des petites
plumes émeraudes, et par des reflets irisés et