
par Vieillot (Encyclop. ornith., t. n, p. 555,
esp. 3o , et Nouv. Dict. d’hist. nat., t. vu, p. 556) ;
Dumont (Dict. sc. nat., t. x , p. 49)5 Drapiez
(Dict. class. d’hist. nat., t. iv, p. 3i 8).
Cet oiseau est long de quatre pouces et demi,
èt le bec entre, dans ses dimensions, pour douze
lignes. Les ailes sont minces, étroites, aussi longues
que la queue. Celle-ci est ample, un peu
echancree, et formée de rectrices larges: et arrondies
à leur extrémité.
Le bec et les tarses sont noirs ; les ailes brun-
pourpré. Tout le dessus du corps, y compris les
couvertures supérieures de la queue et même le
dessus des deux rectrices moyennes, est vert-doré
foncé, mais brillant. Sur le devant du cou se dessine
, à partir du gosier jusqu’au bas du cou, un
plastron écailleux très chatoyant d’un vert-doré
à reflets vert-noir glacé lorsque la lumière frappe
les plumes en plein, et, au contraire, d’un vert-
turquoise lorsque ses rayons sont obliques. Le
thorax, le ventre, jusque sur les flancs, sont
d’un noir mat foncé. La région anale.est blanche;
les couvertures inférieures de la queue sont d’un
vert-noir métallisé, et les rectrices latérales sont
du violet-pourpre le plus luisant, excepté à leurs
bords, où te violet passe au bleu-d’acier. Les
rémiges moyennes sont vert-doré.
L’individu, type de notre figure, est dans les