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NOTE
LES TERRAINS
SUBOnnONNES
AUX GISEMENTS DE POISSONS ET DE VÉGÉTAUX FOSSILES
D U BAS-nUGEY
IVim. A. FALSAN ET E. DUmORTlER
Exposé préliminaire. — Los calcaires lilhograiihiqnes
ainsi que los schislcs liUnuiineux à empreintes de poissons
et île végétaux des lorrains jurassiques supérieurs ont depuis
longtemps fixé l'attention des géologues qui leur ont attribué
suecessivement plusieurs niveaux.
Nous pensons que M.ll. Lory et Plllet (1), ainsi que
51. ÉLray (î) ont ludl(|uc la véritable solullou de ce ]U'oblcrae
stratigi-aplilque, en revenant à l'idée émise tout d'abord
par SI. Jules Hier (3), lorsque ce géologue découvrit et étudia,
il y a plus de trente ans, les intéressantes stations du
Itugcy.
ÎS'ous n'aurions donc pas à rejireiidre l'étude de celle question,
si la tâche que nous avons entreprise de putillcr la
seconde livraison de la Description des poissons fossiles pi'ovenalU
des tjisewenis eoi'nUicns du Jura âiiiis le Buijeij, par
Viclor Tliiollière, ne nous imposait le devoir d'examiner plus
en détail des tails qui se rapporteiit à noire géologie locale
et d'exposer en même temps les motifs pour lesquels noti'C
ancien malli-e et ami s'élait cru obligé d'adopler imc classl-
Ilealion dilTérentc de celle qui tut plus lard admise.
Avant de résumer nos observations personnelles sur la
disposition des couches de Cerin, d'Armallle, d'Orbaguoux cl
(I) HM. de la Soc. CM. l. XXIIL, P- (ISCü, tSOGl.
(•1) Aiin. (if la Suc. (/li la cnrk ¡jiul. de tviuici:, t. I, p. 125 cl sulv.
des autres localités analogues du déparlemenl de l'Ain, qu'il
nous soit permis de jeter un coup d'oell rapide sur les opinions
des divers auteurs qui nous ont précédés dafis ectte étude,
alln de suivre les phases successives de ce travail selentiliquc
et devoir la part que chaque observateur a prise ii son évolutlO[
i.
Opinions des géologues français. — Déjà en 18ÎI,
Ji. J. Hier, qui s'occupall du trace de la carte géologique du
département de l'Ain, recueillit des enipreinles de poissons
et surtout de végétaux fossilesdans les divers glsemenls qu'il
venait de découvrir dans le liugcy. Apres avoir communiqué
les empreintes végéiales il M. A. Brongnlarl, pour les faire
déterminer, et s'être livré lul-mcine il un profond examen de
la quesllon strallgraphlque, cet exccllenl observateur lut en
janvier 1839 un Mémoire sur les roches asphaUiques de la
chaîne du Jura, dans lequel il résuma ses opinions. Dans
cette notice, M. .1. Hier, lent en s'oceupant plus spécialement
de la composillon chimique des roches asphaltlqnes du déparlement
de l'.Vln, plaça positivement et pour la première fois
dans l'étage KiiuiiaroGiES les couches d'Orbagnoux, d'Armallle,
de lluffieu, de Songleii, du col de la l.cbe et de plusieurs
autres afileurements du Valroniey.
(3) 8.11. Je 1« Sec. cic Si.i;.li,«c d, rwrc, l. Il, p. 128. - «moicc sur Ici
roches asphalllquci (le la clialiic du Jura.
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