lies avec Ics preecdcnLcs. La sccondc, que jo nc chei-clic pas
ii doiionimer, est plusgrandc que Ic L. spraldforinis; salonmicuf
est dc 16 cenlinietrcs. »
LEPTOLEPiS SPRA'n^IFORMIS, Acas512.
Lcpt. s}»-atl. (ACASSO, TIHOLL., 1'° notice, n'C. — Id., 2« iiolicc,n» 29.
Espèce dont les dimensions atleignenl celles que j'ai données
pour le Thrissops salmonciis, mais qui diffère dc ee
poisson en ce q\ie la nageoire dorsale, un peu plus a\-aneée,
répond à rinlervalle entre l'anale et la ventrale, La lète est
grosso, niais son voUime apparent est augmenté pai-l'écrasenient
qu'elle a subi et qui en a disloque et écarté les divers
os. Les dents sont visitiles, elles sont petites, serrées et coniques,
niais non-en brosse.
(( Je ne pense ¡las pouvoir commettre une erreur en assimilant
ù cette pelile espèce un squelette fort délicat, dont ie
relief se dctaclie légèrement, niais cependant d'une manièi-e
très-dislincle, à la surface d'une plaque que j'ai recueillie à
Ccrin.
c( La tête est grosse, l'orbite très-grande ; !a dorsale est opposée
aux venlrales, l'anale très-petite. Deux autres empreintes
me semblent se rapporter à ce même Leptolépis ; mais
je ne puis, vu leur mauvais état de conservation, arriver au
même degré de conviction que pour la première. Pas de dénis,
ni d'écaillés visibles.
c( Dimensions : 8 cenlimètrcs 1/2 de longueur, sur une hauteur,
à la nuque, de 1 1/2. C'est encore un des poissons qu'on
a trouvés à Solenhofen. »
GENRE 15EL0N0ST0MUS, AGASSIZ,.
BEL0NO3T0MUS SPIIYRENOIDES? ACASSIZ.
Ddoii. Sjilnjr. r (.^GASS.), TiHOLi., V nolicc, n" 8.
BELONOSTOMUS TENUIRÛSTRIS, AGASSIZ.
Ddon.spinjr.? (ACASS.), TIIIOLL-, 1"noUce, N" 8. — Bel. len. (ACASS.), TDIOU-,
2= nolicc, n" 31.
U D'après un fragment recueilli par M. Drian, j'avais attribué
le poisson duquel il devait dépendre, an B. sphyroenoidcs
(Agassiz), mais j'ai obtenu depuis deux exemplaires où la
lèle est complète. Or, la mâchoire supérieure est sensiblement
plus allongée que rinférieure ^ cctle particularité qui
dislingue le i i . ¿emifros/n's, espèce d'ailleurs Irès-voisinc,
m'engage à admettre que le premier éehaïUilloii que j'avais
connu doit également être attribué à celle-ci. »
Voici ce que M. Thiollière disait du lì. sphyrmoules dans sa
]iremière notice :
(( D'après un fragment (¡ui ne permet de voir que la parlic
pûslérieure du corps. Fou peut juger que ce poisson était
fusiforme et d'une taille Irès-élancée : car à 10 cenlimèlres
en avant de la queue, la hauteur n'est que de 2 centimètres.
Les vertèbres sonU'orlcs cl plus longues que hautes ; l'épine
dorsale est plus rapprochée de la ligne du dos que de celle du
ventre, l-a nageoire dorsale, dont une parlic manque est
opposée à l'anale, toutes deux sont assez reculées vers la
queue. Celle-ci est fourchue et peu développée. Le fragment
se termine du còlè brisé, avant que les ventrales soient visibles.
Tous ces détails de structure se rapportent bien à la
figure donnée par M. Agassiz; cependant, comme il manque
au moins les deux tiers du corps à l'individu que j'ai examiné,
je n'oserais affirmer positivement que ce soil bien là le Bdonoslomus
sphyroenoidcs de l'auteur des Recherches sur les
poissons fossiles.
a Espèce citée à Solenhofen seulemenl. »
BELONOSTOMUS MUNSTERl, AOASSIZ.
Bd. Munsi. (ACASS.), TUIOLL., rolice, N» 32.
« Cette espèce, de taille plus grande que la préccdenle, est
conforme, du reste, à la figure et à la description contenue
dans les Bechcrches sitr les poissons fossiles. Mon exemplaire,
auquel il manque ['extrémité delà mâchoire supérieure, montre,
par contre, toute la partie postérieure du corps qui manquait
à celui qui a été ligure. U a 33 centimètres de long sur
un peu moins de 3 de hauteur. Les nageoires dorsales, caudales,
anales et ventrales, sont très-petites et très-grèles.
Les vertèbres, au nombre de soixante-douze à soixantequinze,
sont en général un peu plusiiaules que longues, et
portent des apophyses courtes, droites et dirigées en arrière.
« Les écailles de ces Bélonoslomes sont minces, lisses, non
articulées entre elles, ni rliomhoïdales ; elles rentrent donc
dans les conditions du groupe où je place le genre. »
P A H I L L K n u s C Ï Î F ^ A C A X T H K * (I)
GENRE UIN'DINA, AGASSI/,.
UNCINA STR10LARIS (AOASS.)
U,:d. Slriol. (AGASS.), TniOLL., notice, n» 10. — Id., 2' notice, n" 0.
a L'exemplaire que fai examiné n'est qu'un fragment, mais
(Ij Voir plus bauUi». -10} l'opinion de M. Tliiulliôre sur la classiBcaUon des C^IQcanlhcs.
la forme et la structure si remarquables des rayons natatoires
dont la caudale est entourée suffisenl parfailement pour
qu'on puisse afiirmerque l'espèce dont le comte de Münster
a donné connaissance, ctqul provenaitdes calcaires lithographi(|
ues de Kelilheim et d'Eichstaedl, se trouve aussi dans
ceux dc l'arrondissement de Delley. «i
UNDIN.\ CIRINENSIS (TiiiOLi.ii-;ot-;),
Uhd. cir., TniOLL,, l-'elivraiion, p. 10.
CHAPITRE III
HP.MVHQTJES AU SUJET DES UEPTILKS PROVENAÌÌT DES C.UCAIllES LITIIOGIUPIIIQUES DE CERIX, DANS i.V. IIUCE
(IUI SO.NT CO«SEi\VKS AU MUSÉE DE LVON, i'Uî M. V. CEIIYAIS,
Les calcaires lithographiques exploités à Ccrin onl fourni à
feu M. Tliiollièrc, ainsi qu'à M. le professeur Jourdan, un
certain nombre dc reptiles qu'il était intércs=antde comparer
à ceux des dépots analogues de la Bavière. Grâce au zèle
apporté par MM. Lorlet et Chantre dans le classement du
Miiséuni de Lyon, ces belles pièces sont maintenant exposées
au juiblic avec les poissons des mêmes gisements provenant
de lu collection Thiollière, et il m a été possible d'entreprendre
à leur égard quelques remarques dont j'ai fait le sujet d'une
notice présentée à l'Académie des sciences de Paris (1).
Les reptiles dont il s'agit appartiennent à divers groupes
(2); ce sont :
Plusieurs sortes da Chélo7iio.ns, parliculièremenl \esChclonemysûe
M. .lourdan, genre qu'il ne me parait pas possible de
séparer des Uydropelladc H. de Meyer (3), établis sur un fossile
du mémo gisement q-ui est conservé au Muséum de Paris:
2" Un crocodilien de la divison des Téléosaures, appelé
par M. Jourdan Crocodileiinvs robustus;
3" Des animaux comparables aux Sauriens actuels par
leurs faibles dimensions, mais qui ressemblent aux Crocodiliens
par la forme allongée des deux principaux os de leur
carpe : ils paraissent constituer une famille à pari, dont il sera
question plus loin, sous le nom d'/\/o;josaîii"/i/é5 (4), tiré du
genre le plus ancien de cette division ;
-i" Des Sauriens analogues aux Iloméosaurcs, genre type
de la petite famille des Iloméosaïiridés (5);
5" Le genre yiii/josaîirus de M. Jourdan:
6" Un Ptérodactyle.
M. Jourdan a consacré à la représentation des caractères
osléologiques des reptiles observés par iui neuf planches Irèsbien
faites dont il existe des épreuves dans le cabinet de géologie
de la faculté des sciences, à laSorbonne; mais il n'a pas
publié ses descriplions, et les planclies dont je parle sont
même restées inédiles. On ne connaissait encore les reptiles
découverts à Cerin lorsqu'à paru la noie que je leurai consacrée
et dont les pages actuelles sont la reproduclion, que par
la liste énuméralive des figures exécutées sous les yeux de
M. Jourdan, liste qui a été donnée, par M. Hébert, dans la
Revue des Sociétés savanles{Q),o\ \m' la description dc deux de
ces espèces (le Sapheosawiis Thicllierit^l VÀtoposaurns Jourdmii),
publiée antérieurement par H. de Meyer dans le second
mémoire de M. Thiollière, sur les poissons dc Cerin (7).
Des modèles en plâtre de plusieurs dc ces fossiles ont été
exéculés par les soins de M. Jourdan, et olTerts récemment à
dilTcrents musées. J'en ai reçu plusieurs qui onl été placés
dans la galerie du Muséum de Paris consacrée aux ossements
fossiles, et l'on pourra les comparera ceux des espèces allemandes
que je m'étais procurés en 1869.
Je parle de prcfércnce, dans la présente notice, des Atopoil)
Comptes rendus hehd s des scanccs de f .AcadMe des s
l. 1.XXIII, p. oon; iS-l.
(-2) Il m'a élé jusqu'ici impossible do voir la plbcj snv laquelle M. Tliloliitre avait
iSUibii son UvhiiosiitKW Gcmiisi! (Huit, de la Soc. guo'., série, t. XllI, p. m-,
18KG), etdosavoii'ÎKiuelle cspbeo déiionmiée dapuis iors pariM.Joiinlnn elle appartient.
(R) Nciics Jarld'uch f. Minerai, von Leonard und Uroiui, iSOi, p. Hil.
sauridés et des lloméosaiiridés, don! les caractères sont encore
peu connus.
Le genre .\toposaurus, qui est le plus anciennement observé
de la famille des Atoposauridés, repose sur une espèce
ÛQ Cqt\i\ (V/Uoposciurus Jourdani, II, de M.), à laquelle est
venu s'ajouter depuis l'A. Oberndorferi, du gisement de Keiilheim.
Il est signalé comme oITrant un mélange de caractères
emprunlés aux Crocodiliens et aux Sauriens de la famille des
Geckos. On attribue aux Atoposaures des dents comparables à
celles de ces derniers, mais leur carpe affecte la disposition
|)roprc aux Crocodiles, et deux genres du même groupe, dénommés
par M. Jourdan, d'après des fossiles de Cerin, le
genre .Mligulorium (.1. Meycri, Jourdan) et le genre AlHgatorellus
(/i. Bcaumonlii, id.^t, permettent d'ajouter que si ces
r.îptiles ont, comme les Sauriens, les narines séparées, ils
tiennent dos Crocodiles par leur os tympanique soudé au
crâne, et que leur sternum paraît aussi conformé comme
celui de ces animaux. On ne pourra affirmer que leurs dénis
ont bien le caractère qu'on leur suppose que sur la vue de
préparations micrograpliiques de ces organes, et il n'en a
pas encore été fait.
Il parait donc convenable de regarder jusqu'à nouvel ordre
les Aloposauridés comme appartenant à la même division des
reptiles que les Crocodiles, et c'est ce que M. Jourdan parait
avoir admis lorsqu'il a choisi les dénominations imposées
par lui aux deux genres qu'on lui doit. Cependant les Aloposaurcs
et les animaux qui s'en rapprochent doivent conslituer,
comme nous l'avons déjà dit, une sous-division particulière;
nous en avons donc fait une famille parliculière sous
le nom îV.Atoposauridés.
L'Alliguto7-iam Meyeri se distingue par les nombreuses
excavations miliaires qui donnent à la parlic supérieure de
son crâne une a[>parence finement grêlée, il a sur le dos et
sur la queue des plaques osseuses marquées de semblables
ponctuations.
Les Homéosauridés de Cerin sontdc plusieurs genres, dont
un reçoit, de M. Jourdan, le nom de Stelliosaurus ; ce n'est
peut-être qu'un lloméosaure véritable.
Un autre genre de cette famille, celui des Saphcosaiirus,
qui fournit à Cerin le S.Thiolleri, il. dc M., est représenté à
Kehihcim par le S. ladeeps du même auteur, que A. Wagner
a propose de distinguer génériquement sous la dénomiiialion
de l'iocormus{8). Le peu que l'on sait de ces animaux et l'ignorance
dans laquelle on est encore des parlicularités distinclives
de leur dentilion, aussi bien que de celles fournies par
le crâne c\\qz\c Sapheosaurus Thiollieri, no permettent pas
de dire s'il faut séparer de ce dernier le Sauranodon incisivus,
Jourd., qui présenterai pour principal caractère d'avoir le
bord des mâchoires tranchant et sans dents dislincles, con-
Irairemenl à ce qui a Heu chez les llomeosaures et lesStellio-
(i) yli0j)03n«rWir, 1'. Cerv.
(Ö) Ilomoeosauridoe, P. Gerv,, Zool. et P»!. franc,, p.
(Cj T. II, p. 201, ise2.
(7) In-4-. Lyon, ISiiO. — P. Gcrv., loc. cil.
(8) Mémoires de VAcadémic de .Munich, t. VI, p. 6G. pl. XXVU.
I m
. ^ • l i S t i - i - * -simsi