F A U 1 I . M Ì ; » E S LÈPIWOWTtfSIDIîS
(i J'arrive ñ ¡ii-ésonl à la division la plus nombreuse des
l i o i s s o n s jurassiques ou tUi moins de ceux de Cerin. Elle
e o m p r e n d les genres qui onl encore les écailles osseuses et
é i n a i l l é e s eL le squeIcLLe ¡ircsque enl ièremenl ossifie, mais
d o n t les rayons antérieurs d'une on plusieurs nageoires
sonL garnis de l'uleres (pairs ou impairs), el dont le corps
e s t plutol fusiforme que plal. La deulilion est variable.
(( Les nageoires inférieures n'oiïranL pas de differences
s u f l i s a n l e s , ce sera par les modifications de la dorsal e qne je
n i e guiderai dans mon ordre d'énumérat ion. Ainsi, des genres
o ù la nageoi r e s'étend sans discontinuité de la nuque à la
q u e u e , je passerai à ceux à deux dorsales disjointes, pour
l e r m i n e r par les espèces qui n'en possèdent plus qu'une,
p l a c é e sur le mi l i e u ou snr la partie postérieure du dos.
(( L'on voudra m'excuser si je place peut-être dans ce
g r a n d g roupe quelques espèces dont le squelette est tout à
f a i t o s seux, mais le m a n q u e de donné e s précises ou exactes
s u r ce point rend mon (riagc difficile dans plusieurs cas. »
(ÎE.NUE MACROSE.MIUS, .VGA.SSIZ.
MACROSEMIUS ROSTRATUS, AGAPSIZ.
(Pi. V, flg, 2 (1).
Macr. rosir., TnioiL., Dollce, 7.
« Cette espèce, quoique je n'aie sons i e s y e u x qu'une emp
r e i n t e usée et incomplète, est trop facile à distinguer de
t o u t e s les autres, par sa dorsale continue et pur les dimens
i o n s des osselets intérapopliysaires sur lesquels les rayons
d e cette nageoire s'articulent, pour qu'une méprise soit à
c r a i n d r e . Les d imens ions de mon échant i l lon sont celles de la
figure publiée. C'est encor e un poisson qu'on ne connaissait
q u ' à Solenliofcn.
(( Un s e c o n d exemplai r e de ce poisson a é t é recuei l l i à Cerin
d e p u i s 1848; il conserve encore une partie de ses écailles,
•le p u i s d i s t ingue r les d e n t e l u r e s fines de leur bor d postérieur,
a i n s i q u e l'onglet du bord supé r i eur que recouvr e l'écaillé qui
v i e n t au-dessus. Ces écai l les, sur la région moyenne, sont
p l u s hautes que larges. Les deux exemplaires de Cerin oni
l a m ême taille que les deux qui ont été cités ou figurés par
M. Agassiz. ))
MACROSEMIUS IIELENiE (TÍIIOI.LIÉIÍE).
(M. VI,ns.2.)
/Íí/., Tnioi.1.., 2« notice, r' S.
« Les dimensions de cette espèce nouvel l e sont de moilié
m o i n d r e s que cel l e du M. roslraUis; elle n'a qne 6 cenlimèt
r e s de longsur 18 millimètres de h aut eur maximum, mesur
é e un peu en arrière de la c e i n t u r e t l ioracique. La forme gén
é r a l e du corps, celle de la tète, des dents et des écailles,
s o n t semblables à ce que l'oji voit dans l'espèce précédente.
La dorsale occupe aussi toute la longueur du dos, sans int
e r r u p t i o n , mais les rayons en sont plus courts, plus fins,
t o u t e proport ion gardée avec les autres parties, et ils sont
c o u c h é s en arrière au lien d'être redressés comme sur le
.1/. roslralus; ils n e sont pas non plus bifurqués à leur extrém
i t é supérieure.
(c Je ne puis supposer que le M. Jhlenoe lasse un double
e m p l o i avec le M. breinrost7-is, que M. Agassi z ment ioini e sans
(1) Les rayons anWrIeurs de la dorsalo onl été repriîsenlés, b lort, comme ¿lanl de
naltire molle; HsderraieiU Cire do forme épiDCUsc. P. CF.HV.
e n donne r la moindr e description, caria tète et la bouche
s o n t aussi développées quo dans \cM. }-0R(ralus. Mais, si l'on
d é m o n t r a i t que la d o r s a l e n'atteint pas la h aut eur cl ne prés
e n t e pas les autres caractères do celle d\\ M.rosimtus, uniq
u e m e n t par !a r a i s o n quo l'individu est b e aucoup plus jeune,
c e qui peut être vrai à la r igueur, j e serais le p r emi e r à sui)-
p r i m e r le n o m spécifique p a r l e q u c l j'ai cru devoir distinguer
m o n nouveaii fossile. »
IIISTIONOTLIS, Iîoerto^-Î.
ItlSTIONOTUS FALSANI (TIIIOUIÈRE).
(Pl. V, Df, I.)
Hisi.angularh (EGEIITON)? TIIIOLI.., DiiU. de la Soc. géoL, Réunion à Nevers, ¡8I;8,
p, 119. — ¡Hit. Fahani, Id., msc.
M. Thiol l ière, qui avait d'abord attribué cet t e espèce, mais
a v e c Aoyxit.M'ïiistionotusancjidaris, l'a c o n s i d é r é e depuis lors
c o m m e devant en être distinguée, ce que M. Zittel accepte,
e t il l'a dédiée à M. F a i s an. Elle diiïère aussi, par un moindre
a l l o n g e m e n t du corps, de VlIisthiiolusObenidorfori d'A. Wag
n e r , fossile à K.chlheiin, et des deux espèces inédites que le
m u s é e de Munich a r e ç u e s de ce dernier gisement.
P.GEKV.
GENIIE D15TIC1I0LEPIS, TIIIOLLIÈRK.
« Ce n o u v e a u genr e se d ist ingue du p récédent par d eux part
i c u l a r i t é s . La première, c'est que les r ayons de la dor sal e an
l i e u d 'êt r e Irès-tinifoi'mes, suivant l'expression de M. Agassiz,
s o n t très-dilTérents de l'avant à l'arrière de cette nageoire.
. \ u premier coupd'oei l , on dirait la dorsal e de quelque Sciènc
o u antreacantho[»térygicn voisin. Cependant, comme tous
l e s rayons sont a r t iculés , au moins à partir de la moitié de
l e u r longueur , cette res semblance ne repose que sur la circ
o n s t a n c e que les rayons de l'avant sont beaucoup plus
g r ê l e s et moins forts que ceux de l 'arrière de la n a g e o i r e . Ces
d e r n i e r s sont composés de sept on huit tiges ou filets réunis
e n faisceau, tandis que les rayons antérieurs ne sont que
d o u b l e s . Le d i amè t r e des uns est de 4 mi l l imèt res , celui des
a u t r e s de 2 mi l l imètres seulement , etc.
(( L 'aut r e par t icular i t é génér ique du Disticholépis, c'est que
le dos est r e v ê t u , sur sa moi t i é postérieure, d'écaillés beauc
o u p plus petites que celles du reste du corps, par suite de
l ' i n t c r c a l a t i o n de séries supplémentai res entre les séries norm
a l e s qui vont, comme à l'ordinaire, sans interruption du
d o s au ventre. Les rangées accessoires ne descendent pas
m ê m e jusqu'à la l igne lutéraie. Les écailles du liane onl ainsi
q u i i t r e fois environ l'aire des écailles du dos. Du reste, les
n u e s et les aut r e s sont du même lype ; elles sont épaisses,
r h o r n b o ' i d a l e s , striées transversalement et f i n eme n t dentelées
s u r le bor d postérieur.
u Les vertèbres ne sont pas îi d é couve r t , mais je pense,
d ' a p r è s le peu de saillie que présent e sur leur trajet le corps
d u poisson, rédui t d'ailleurs par la compression à l'épaisseur
d e quelques millimètres seulement, que les vertèbres ne
d e v a i e n t [las être complètement ossifiées. Quant aux autres
c a r a c t è r e s , ils sont à peu près les m ême s que chez le genre
Maa'oseinius. »
DISTICHOLEPIS FOURNETt (THIOLLIÍRE).
Disidí. Fown., THIOLL., nolioc, n» 9, 1" livraison, pl. 8.
(( Je dois seulement l'aire remarquer que le seul exem-
| ) l a i r e qui ail été trouvé du Dislicholepis Fourneli atteint
u n e taille p lus que doubl e de cel l e du Macrosemius roslraiua.
li a 2 8 centimètres de longueur totale au lieu de 12.
(( Je suis h e u r e u x d'at tacher le n o m de mon savant maitre
el excellent ami , M. F o u r n e t , ù cet t e nouvel l e espèce. »
DISTICHOLEPIS DÜMORTIERI (THIOLLIÈRE).
Ii'i, Yi, ng. I.)
Dhlkh. Bnm., TUIOLÎ.., Bull, de la Soc. gcoL, Réunion ii Nevers, 18«S, p. 119.
La figure de cet t e espèce, donnée par M. Thiol l ière, supp
l é e r a à l'absence de d e s c r ipt ion. P. GKRV
GJÎNIIE CALLOPTERUS, THIOI.LIÌÌIIE..
En s ignalant ce genre dans le Bulletin de la Sociélé géolo-
( R é u n i o n tenue à N e v e r s , en 1858, p. HO) , M. Thiollière
d i t qu'il rent r e dans la fami l l e des Chondrorachidés ou Ilémic
h o n d r i e n s , si nombreuse dans les terrains secondaires et
p a l é o z o ' i q u e s , ma i s qu'il se d i s t ingue de tous les aut res genres
e n c e que s a colonne ver tébrale, fortement relevée à l'extrém
i t é , présente une grande inégalité de développement des
a r c s inf é r i eur s par rapport aux arcs supér ieur s des vertèbres
c a u d a l e s . « C'est, a joutc- t - i l , le lype le mieux caractérisé de
r h é t é r o c e r c i e de la colonne vertébrale, quoique la caudale
s o i t à peu près équi lobéc. La peau est n u e , sauf a u - d e s s u s et
a u - d e s s o u s del à queue, où de peti tes é c a i l l e s ganoïdes garniss
e n t la bas e de deux rangées de gros piquants qui précèdent
l a n a g e o i r e caudale. L e s f u l c r e s p lacés au delà d e la dor sal e et
d e l'anale sont très-forts, et il en est de m ême des hémap
o p h y s e s qui portent les rayons de la caudale (1). »
CALLOPTERUS AGASSIZI (TIIIOU.IÈRE).
(PI- X.)
Callopl. Agass., TiiiÓLL., tfnîi. de la Soe. gcU.. Rétmion à Nevers, 18S8, p. 119.
E s p è c e encore inconnue dans les schistes lithographiques
d e la Bavière.
M. Thiollière proposait de réuni r le genre Calloptérus à
c e u x des Propter us, Nolagogm, Dislicliolepis et Macroseniivs.
p o u r en faire u n e fami l l e à part sous le n o m de .Macrosémiés.
P . GF.KV.
GENRE NOTAGOGUS, AGASSIZ.
NOTAGOGUS INIMONTIS (TIIIOLLIÈHE).
Mri. VI. ng 3.)
Nol. Inmonlis (2), TIIIOLL., 2« nolice, n» 10. — W., BtiH. (/e fa Soc. gi-ol., Réunion
il Nevers, iSilS, p. 119..
(( .le dout e que les dilTércnces d ans les d imensions relatives
d e s d eux n ageoi r e s dorsales , d 'après lesquelles M. Agassi z étab
l i t lu s épa r a t ion enlre ses Prnplents et ses Notagogus, aient
a s s e z de précision et de constance pour suffire à la dist
i n c t i o n des lieux genres. Ainsi, la nouvelle espèce a évid
e m m e n t sa première dorsale plus haut e que la seconde,
e t , par conséquent , il sembl e que je devrais placer ce petit
p o i s s o n parmi les Proptej'us; cependant, lanageoire dont il
s ' a g i t n'est pus plus développée ([ue la correspondante sur le
(I) C'est il un Ciilloplériis Dl nonii nn Mégaliinis qu'il faiil ntlribiier ie fragment de
queue llguré sur In pliinclie Vlll, n" 3. Nous le trouvons, on cfTet, Inscril avec celle
N. Zleimii (Ag.), et il m'est permis de supposer, d'après
l e N. Inimontis, que la seconde dorsale du N. Zietcnii,
q u e M. Agassiz n'a pu voir, n'était pas aussi liante que la
d o r s a l e antérieure.
« Quoi qu'il en soit d e la valeur de la c o u p e g éné r ique dont
il s ' agi t , le fait que l 'espèce de Cerin n'a pas sa p r emi è r e dors
a l e plus développée que celle qui se trouvait dans la collect
i o n de l'auteur des Fêlrificalioiis du Wurtcinberrj m'autorise
à faire de la p r emi è r e un Notagogus . Les contours de la tète,
d u corps et de la caudale, ainsi que leur s dimensions, sont
s e m b l a b l e s à ceux du iV". Penllandi, mais les dorsales ne
s o n t plus les mômes . Les écai l les n'ont pas n o n plus leur bord
p o s t é r i e u r arrondi, comme dans l'cspèce de Tor r e d'Orlando,
m a i s ce bord est droit, à peine émoussé aux deux angles ;
e n out re, il est dentelé p rofondément . Les écailles ne sont
d o n c pas non plus conformes à celles du N. Zictenii.
(I Q u a n t au denticulalvs, Ag , il diffère du N. Inimonlis
e n ce qu'il aurait des dents en brosse aux deux mandibules,
t a n d i s ([uc l'on voit, sur mon échantillon, ([ue la mâchoi r e inf
é r i e u r e porte des dents fortes et coniques. Du reste, l'intér
i e u r de la b o u c h e est aus s i garni de dents en brosse. Sauf sa
d e n t i t i o n , l'espèce de Cer i n me paraît se r approche r beaucoup
d e celle deKehlheim.
« II y a des fu l o r e s aux [¡remiers rayons des vent rales, des
a n a l e s , de la caudal e et de la dor s a l e ant é r i eur e . La pectorale,
q u i n'en a pas, est large et com]iosée de quatorze rayons à
p e u près également forts, mais dont la longueur décroit du
d e h o r s au dedans. »
P e u t - ê t r e ident ique ave c le Nolagogusdenlimlahis, Ag a s s i z ,
d u gisement de Ivehlheim.
NOTAGOGUS MARGAHIT/E (TiiiOLukiiE).
(Pl. vt, flg- i.)
Nul. marg., TiiiOLL., Bull, de/n Soc. je'oi., Réunion à Nevers, 1868, p. 119.
E s p è c e sans description. La figure donnée par M. Thiollière
n o u s dispense d'en donner une.
GENRE LEPIDOTUS, AGASSIZ.
LEPIDOTUS ITIERI (TNIOLUÈRE),
(PLIIL)
Lcpid. Ilicri, TU:DLL. Bail, de la Soc. gM., Réunion À Nevers, 18S8, p. I Iii.
M. Thiol l ièr e n' a pas laissé de descript ion de celte espèce,
q u i repose sur l 'examen d'une pièce appar tenant à la collect
i o n de M. Hier. On y r e t r o u v e quelques écailles de la partie
a n t é r i e u r e du corps , l 'apparei l operculaire à p e u p r è s complet,
u n e partie du crâne et quelques dents, le tout visible par la
f a c e interne.
Des calcaires coral l iens.du Bugey, près Piorre-Chàtcl.
P . GERV.
LEPIDOTUS NOTOPTERUS? (ÂCASSIZ.)
(Pl. IV.)
Upid. Holopl-, TuioLL. 2» notice, nMI . — /rf-, Bull, de la Soc. géol., Réunion
i Nevers, lÖiiS, p. 119.
c( L'exemplai re, d'après lequel a é t é dessinée la figure que
M. Agassiz a publiée de cette espèce, était en trop mauvais
é t a t pour que j e puisse établir une comparaison bien positive
a v e c l'échantillon que j'ai sous les yeux. Cependant, le texle
d e la descr ipt ion atténue beaucoup mes doutes , du moins en
c e qui touche aux caractères que M. Agassi z cons idèr e comme
l e s plus imjiortants.
dénominiilion sur l'épreuve de la même planclie, que M. TlilolliiirB avait remise i sir
Philip Egerlon. P. CEKV.
(2) De l;i tuontngne (l'Inimond, sur laqucilo le liamoiui de Cerin est situé.