— 38 —
I V . ClIl>lUiSSlNEES
GENRE WIDDUINCTONIA, EN D I I C H K R .
WIDDRINGTONIA MICROCAIU'A, SAI-CRTA.
Pl. foss. jiir. nis.
Aniiaillc, Coll. de M. Faisan.
Les ramilicalions sont grùles, divuriquces, disposées dans
u n ordre iiUcrne et ])Uisieurs foi s i i i imé, le longclcs liges princ
i p a l e s ; les ramilles sont coiirls, minces, garnis de feuilles
i r r i ' g n l i è r e n i e n l insérées, sqnaniiformes, api)rimées, elroilei
n e n t imbriquées el pointues au sonmiel . Leur ordonnance
u l t e r n e est parfai tement visible sur le v i eux bois. Il existe de •
p l u s une empreinte de ciine, adhérent e au r ame a u deTnn des
c c h u n t i l l o n s .
P l a c é sur le vieux bois, el par conséquent persistant, ce
c ô n c est e x t r êmeme n t petit (4 mi l l im. de long) et sessile ; il
p a r a i t formé, comme ceux des ÏVidàringUmia. de quatre
é c a i l l e s valvaires étroi tement conniventes.
WIDDRINGTONIA FLAGELLII-ORMIS, SAPORTA.
Pi. foss. jw. ms.
Armaillc, coll. de M. Faisan.
Les ramnles sont allongés, Hexueux, plus érigés el moins
d i v i s é s q u e c eux de l 'espèce p récédent e ; les feui l les sont lanc
é o l é e s , pointues, irrégulièrement insérées, tantôt suboppos
é e s , tantôt alternes.
( Î E N I i E PALiEüCYPARIS, SA I ' 0 I \ T \ .
CVCLERPITES ('•X parle), STEHSBERC.
TllUrrES (EX parie), AUCT.
•MlTimOTAXlTES (ear parle], IjNG.
PaííTOlX., II.
EClUNOSTROUUS [ex porlf), SCUIJlPEn.
Les Cupressinées jurassiques à qui j e propose d'appliquer
c e l t e d é n o u i i n a l i o n générique sont e n g r a n d e part i e cel les dont
M. S chimpe r avait formé son genre Echinoslrolius, en leur
a t l r i b u a n t les fruits t rouvés à Solenliofen ; mai s j"ai expliqué
p r é c é d e m m e n t les r a i s o n s q u ime font r e g a r d e r ces frui t s et les
n i m e a u x à feuilles ins é r é e s en spirale qui s'yrapportentcomme
v o i s i n s des Arlhrotaxis et n 'ayant en réalité r ien de commun
a v e c les Cupressinées que j e n omme Paloeocxjparis, non sans
q u e l q u e intention de faire r e s sor t i r leur affinité aveccer taines
f o r m e s a c tue l l e s de Chamoecyparis.
L e s feuilles squamifortnes et adnées sont apposées deux
p a r deux, mais elles ne se distinguent pas ou d'une façon
o b s c u r e en faciales aplaties et latérales nayiculaires ; elles
p a r a i s s e n t donc o rdonné e s moins régul ièrement que chez les
Thuya et les r a n g é e s enipiètentas sez sou\ enLl 'une sur l'autre
d e manièr e à rendre moins sensible la disposition décussée
qui existe cependant, ainsi que Ton peut s'en assurer par
l ' e x a m e n des anciens rameaux. J'ai observe une disposition
a s s e z analogue dans le Chamoecyparis obtusa, Sieb. et Zucc.,
e s p è c e japonnaise ; et l 'étude d'une empreinte d'Armaille qui
s e rapj ior t e évidemment à un fruit t rès- jeune et très-petit de
l ' u n e des deux espèces qui suivent tend à conlirmer cette
a s s i m i l a t i o n .
PAL.EOCYPAUlS ITIEUl, SA P Ü U T A .
l'I. foss. jar. na.
AUTllIlDTAXriES KlUsClllIAiSSI, UNE,
AbergemeiU cl mont Colombier, Coll. de M- hier.
Le bel exemplai r e d 'Abergement que j'ai sous les y e u x indiq
u e , c omme l'avait déjà remarqué M. Bronguiar t , qui l'avait
e x a m i n é avantmoi ,une espèce v o i s i n e d u Thuyiiescxpansm,
S t e r n b . (Lind, e t l lul l , Foss. FL, 111, tab. 167), de l'Oolitbe
d e Witby. Le mode de ramification, quoique Irès-analoguc,
n ' e s t cependant pas exactement pareil, les derniers ramules
d e l ' e s p è c e française étant plus al longés et moins suj e t s à se
s u b d i v i s e r . Les feui l les d u Paloeocyparis /"/im sont plus larges,
p l u s obtuses, plus étroitement appliquées e taus s iplus régul
i è r e m e n t insérées. Les deux plantes ont dû être cependant
c o n g é n è r e s , tellement elles ont de rapport. Celle de l'Ain
s e m b l e devoir être identillée avec les fragments de ramules
d e Nmplingm réunis par M. Unge r à son Arthrolaxiics Frùchmaimi,
mais qui en dÛTère en réalité par des feuilles dccuss
é e s , semblables à cel les du Paloeocyparis Itieri. Celui-ci ne
p e u t ê t r e confondu avec le Thuyites robuslus Sap. {Echnmt.
robusta Schi m p . ) , du Corn b r a s h d'Étrochey (Cóle-d'Or), qui
d e v r a être inscrit parmi \GS Paloeocypans, dont il a tous les
c a r a c t è r e s .
PAL.EOCYPAlllS ELEG.\NS, SA P O R T A ,
PI. foss. jur. VIS.
TIIUYITES ELECAKS, ScillMriili-
Traili de pal. CFFL., II. P- 343-
Arraaille, Coll. de MM. Faisan el Locard,
11 existe de très^beaux échantillons de celle espèce,
r e m a r q u a b l e par la souples s e et l'élégance de ses rameaux
q u i paraissent avoi r ét é p l u s i e u r s fois s u b d i v i s e s d a n s l e même
p l a n et dont la physionomie rappelle tout à fait celle des
ChamOEcypa7-ls, dont il se p eut bien qu'elle ait fait réellement
p a r t i e . Les feuilles sont insérées assez régul ièrement , lanc
é o l é e s , imbriquées, Irès-rapprocliees et très-fines. Il existe
d é p l u s , dans la col lect ion deM. Fai san, u n ramul e isole term
i n é supérieurement par un fruit j e u n e , des plus pet i ts, qui
p a r a i t formé d'un petit n omb r e d'écaillés cont iguës et décuss
é e s ; malheureusement les détails de cette curieuse emp
r e i n t e sont confus.
Î;ENRF; PIIYLLOSTROBUS, SAPORTA.
Pl. fuis. jar. MS.
.le donne ce nom à un fruit trouvé à Orbagnoux, dont
l ' e m p r e i n t e peu profonde indique la consistance nùnce. 11
p a r a i t formé de quatre écailles valvaires plutôt cruslacées
(]uc réel lement épaisses et coriaces.
L e s feuilles du ramul e sont r é g u l i è r eme n t décussées.
PIIYLLOSTROBUS LORTETl, SAPORTA.
Pl. fifs.juy. «;J.
TUUYITKS sTiioini-U'TN, SCMIMPER.
TfulUdf pal. vit/., II, 1'. 343.
OrbagnouK, Coll. de .M. Hier.
L e fruit t e rmine u n petit ramul e dont les feui l les lancéolées
s o n t décussées régul ièrement ; les v a lve s , au n omb r e de quat
r e , connivent e s inférieurement, minces et c omme foliacées,
p a r a i s s e n t repl iées sur elles- m ême s v e r s l ' intér ieur qui semble
v i d e . L'empreinte est t rop peu net t e pour q u e l'on ose insister
s u r les détails de structure, impossibles à préciser,
l Y , MONOCOTYLET)ONES
GENRE YUCCITES, Scin^nT.n.
YKCCri'ES LOCAllDl, SAPOIITA.
Pl. foss. jur. TI.I.
Orbiigiioiix, Coll. de M. Hier.
Ce sont des empr e int e s de liges, originairement cylindriq
u e s , fortementcompriinées par la fossiliation, marquées de
c r ê t e s transversales, l inéai res , correspondant à l ' inser t ion des
a n c i e n n e s feuilles, dont on observe quelques débris dans les
m ê m e s lits. Il serai t naturel d'y reconnaî t r e des vestiges de
P a n d a n é e s d'un genre probablement éteint.
CEiSRE .\ROIDES, CAIUIDTIIERS.
ARDIDES CIRINICA, SAPORTA.
}'l. foss. jur. DIS.
Cerin, Coll. du Mus, de Lyon.
J e désigne sous ce nom une empreinte en forme de spad
i c c dont l'axe, visible dans Io bas, est recouvert supérieur
e m e n t , comme chez les Typha, les Pandanées et les Aroïd
é e s d'un fourreau cylindrique formé sans dout e des ]iarlies
d e la f rudi i icat ion agglomérée^ et conliguës. 11 e s t possible
d e distinguer à la surface de l 'empreinl e des inégalités sous
f o r m e de ponctuation mamelonnées qui paraissent régulièr
e m e n t dis])0sées; à l'aide de la loupe on aperçoit des aires
d o n t les quatre côtés semblent correspondre à autant de
l o b e s . M. Carruthers a publié sous le nom (V/Ironies un
iVuit de Sloneslïdd dont l'aflinité avec celui de Cerin est
é v i d e n t e , .l'applique donc à celui-ci la même dénomination
g é n é r i q u e , sans qu'elle implique à mes yeux pour lui plus
d ' a n a l o g i e réelle avec les Aroïdées qu'avec les Pandanées.
.le serais plutôt porté à admettre dans les temps second
a i r e s Fcxislence de ce dernier groupe, qui est attestée par
b i e n des indices.
§ 3.
coKsinÉR\Tio:;s GÍ:ritíi\,\LF.s.
La vcgi i lat ion doi i t j e v i ens d ' expos e r les é l cmc n l s eompi-cnd
e n tout 3 8 e spèces qni se d é c omp o s e n t de la m a n i è r e suivante:
A l g u e s , 2, Fougères , 12, Cycadces, a. Conifères, 13, Jlonoe
o t y l é d o n e s , 2.
L a p r é d omi n a n c e des Conifères est un tait Ircs-rare, dans
le d oma i n e rte la paléontologi e végétale, que j'ai déjà signale
c o m m e constituant le trait décisif de la v é g é t a t i o n européenne
v e r s la fin de la période oolitique. Le même phénomène se
m a n i f e s t e lorsque, au lieu du niveau de Cerin, on interroge
l e s flores du Corallien de la Meuse, de Nusplingen el de
TABLEAU DE LA CONCORDANOE DES FLORES LOCALES DU KIÏÏÎAU DE CERIN
f «lU-., «Ol. a .oc le. nor c . d» CoroUlcn .U- In M c . c cl de. o.,lc..irc. .le S..l,-.,l.»tc...
CORALLI EN SOLEKüOFBN
FLORE GliSÉRALE CREYS
UOnESTEL CF.ms ARUAILLE OtvnACSOUX ADEnCliUENT SEYSSEL
1. hier la BrongniartH. ¡ticr. Brongniay.
Ui . . . . '"""íiíVsttT"^
SAP
8. Sphceroc. \-amificans. Spharoe. ranM/l- Spiiarococeil. Sp. SpharococcHciSp.
3. Sj) ?i«iòòj)l. Pi* "n 1 >. S*p.
/,. - m.-nuti/b/fn.
SAP
5. Slfuoptn-.desniomera.
Sphfnopt. «lililí i.
Sí.'riojitíf'i'í d«nio- SicnojJítTiídíJiiio-
SAP.
6. CuiiOjiter. llirri.SkT.
mira. . . - Ctcnoiiferíí iíío-i". Ch'iiopleyií hicri.
7. Síícroiítrrís dííscc!.;
S. Soíi-i'ojíífi'i's coiHiweta.
Scl^opt. dissecla.
Scli'ropt. coinpaeí.
Scleroplerís coinpada.
. . •
Staciiyi""'''
Sclfropieri! Po-
0. Stachypiiris miiiuía. Síiic'iy/jKTi'j Sp.
10. /.oiiiatc^iífrísíírñn'ca. Loiiirtíojifei-i« eírí-
11. £o»i<i!o/)t«'/sjm-i-»sís? toiiuilojJtcp'í j"-
ScllIMP. . . .. •
Loijuiio^Uríi minime.
).. Lom^topUris
13. Cyciidojií. Jífn« II ínnn. Cycádopl'. ¿.'áifrl
. . .
Cycadopt. £i'<iii- Cycadopl. Urau- Cyeadppt. ¡iraxili.
Cycnrfojit, .Bi'íiim l'a 11(1.
ZlON
Cycadapt. helero-
ZnmSimU ZnmílM i'ViifOiiii
"'"l'lM. BROSÖW,
•¿amites Foifoiií.i
15, ¿amiVsi-Viioonts. DR. 2(iiiu(«i<iieo 1
10. — (iWieuínli«. S.
is! - dM'-actM. S.^!
10. — jii-occriu. SAP.
50. - numilio. SAP.
51. Sj>?.c>io-om. iatirolí'i.^.
- orliculalM.
Ziiinílft procurili.
— díjírncdií-
S;'A>-iioiniii." A'os-
Spl¡eno:("»llfs laurolius.
Î2. S¡>lie,xo¡amius Áos'^íi- Ziox
83. CyMiíoiw?ii>(ii-»intiiJ,
SAP
Cyauioi-uc'n'i <"•-
Jiritc/iypliyll. Fa!- üntQhyphyll. F<¡!- Braíliyph.mor raviim,
2S, iJi'Ochj/píiy«. /-'itisnni. ßyacl:yi;l<!/i/. ^'al-
rmoxfix.
85. ¡JrMhyp'hyU. ' gra¿¡U\ ßrae'tyji'ij/". j?*""- ISracliyphyH. gra-
Unosos
SO. ¿írncjivii/ij/lliii» iiíjio.».
SAP
¿iradiyp/iyli. «c-
I'achyAylhm'rí-
Brne/iyphyli. ?i.-
pos . . . . Pachypliyll. rigi-
S7. /'iicJii/jiftí/lí. ri'flirfiíi».
PO.M l-i.tc'iyp/iy'lumun- '•"Str'":
¡'achyfl/iyll. cinci- ¡•MhyvUyU.'xoici.
SS. Pachyph. ii«cí«a(H>ii.
SAP
SO. Ai-oiií(i.-íí. i;r.-t/.«í«sís.
''"'eiuai'ùm "!"'-
.Vi'aiiciii'iícs er-y- Ai-ii«.-(iría Sji.
¿•odinosi.-, Su-rnbergü.
SAP
30, i'cA ill oste. ,S{.-i'6/->-¡|fi.
SCIIlMP
Ee/iluosir. SI.-Ì-1Iii'r¡
7/í . . .
h'chinoslr. Slu-nbnyii
. . . CuimíiiyA. tiiíci'O-
«íiyííiií,
M'icJílriii¡?!úii.«lí-
H'í<ldríi;.iJíoii. kogelli/
onnis.
Eclii'io.\tr. Sífra
Wroii . . •
31. Cmi'iíiia'i. mici-ophyi. SAP
38. 1 Vírfrtr 111¡71 n Ilio m íci'OCuimíiiyA.
lVídifi-í)i¡?toil. Sp.
; 3. il'i'riflriiiflloiiiii flagelli
for mis. SAP.. . .
3Í. J^íiteocwmri'i It io-i.
ko;
flagel- gelli/li PitUcocyp. Itiiri. l'alaoeyparii SI.
SAI-
35. Píitoocy;)«!'/.« cleoni« PalicocyvaHs fie-
Saiü,
3Q. PíiyilósírolJu.i loi'lclí PliyllOíl.
37. J'uccílVs'IÓCN'ríif.SAP
3S. Ariiiiioscirínícn. SAP Áruulcs cirílica ,