m
g e n r e s , nipprochés, il csl vriii, par une physionomie conim
i i i i c qui |)oi-U'raiL à les confondre, si {•examen de la nervat
i o n n'uverlissaiL lin contraire.
CYCADOPTERIS BRAUNUViXA, Zioxo.
Flov. /b«. ooi.,1, p. ISb, pl.16.fig. ¡-G Dipl. 17, Qg. 1-2. MEER, t /m.
• d. Sdnv.. p. 113, fig. 0G6.
Ccrin, Coil, du Mus. de Lyon. — Orbagnoiix, Coll. de M. Hier.
— Araiaille, Coll. du mus. de Lyon.
Malgré cerlaines divergences de aélaii, faciles à explitiucr
d a n s nn type anssi polymorphe, Ics cxeniphuves da niveau
d e Ccrin, eL ])arlicnlicremcnl un Irès-beau specimen d'Arm
a i l l c doivcul òlre idcnl i l iés avcc c eux des Alpesvenilicnnes.
Les frondes de celle espèce élaienl s i inplemcnl pinnées.
CYCADOPTEIUS IIETERÜPIIYLLA, ZiGNO.
c . , p . 1ÖS, pi. 18.
Oi-baguoux, Coli, de M. Ilici'.
C e l l e cspècc se dislingue de la p r i iccdenl e par des frondes
h i p i n n c e s ; el l e est rare à Orhagnonx.
111. PIÏATsÉllOGAMES GYMNOSPERMES
r A I I I L I . 1 3 »13» CYCAWftE«
G E N R E ZAMITES, BRONGNÎ.VRT {Emend.) SCIUMPER.
Traité de pal. vég.. Il, p. Ibl.
La déiiominalion appliquée à ce genr e n"enlraine pour lui
v i s - à - v i s des Zamia actuels aucune sorle de parenlé, sauf
r i n s e r t i o n des folioles sur le rachis par un point cerné d'un
r e b o r d calleux, et leur désarticulalion plus ou moins facile,
s e l o n les espèces, qui laissait après la chute une cicatrice
v i s i b l e sur le rachis. C'esl ce que l'on observe chez les
Zaïyiia et les Encephalartos acluels; mais chez les formes
f o s s i l e s , aussi bien que chez ces derniers, ce caracler e était
e s s e n l i e l l e m e n l variable selon les espèces; el beaucoup, au
c o n l r a i r e , se font r ema rque r par la persistance de leurs fol
i o l e s . Les Zaynilcs élaienl plutôt lies .avec les Olozamiics,
g e n r e auquel ils succèdent après lui avoir élé associés dans
r O o l i t h e inférieure, peut -êt r e aussi dans le Lias. Les foholes
AesOlozamites, insérées sur !e raciiis, d'après un mode à peu
p r è s pareil, élaient pourvues dune auricule plus ou moins
d i s t i n c t e a u côté antér ieur de leur base, plus ou moins échanc
r é e en coeur, et leurs nervures divergeaient du point d'att
a c h e , en rayonnant de toutes paris vers les bords de la fol
i o l e . Mais on observe des espèces li'Otozamiles dont les
f o l i o l e s élroiies n'ont que des auricules à peine développ
é e s , cl qui sont fort difficiles, p a r conséquent, à distinguer
. de celles des ZmniLcs. Les uns cl les autres pourraient bien
a v o i r divergé d'une source originaire c ommu n e . Les Zcmiles
é l a i e n t des Cycadécs de taille petite ou médiocre, dont les
f r o n d e s p a r a i s s ent avoir élé naturellement caduques, ce qui
e x p l i q u e leur abondanc e dans cerlaines couches; cependant
c e caractère a fort bien pu ne pas être général . Leurs folioles
é l a i e n t attachées non pas sur les côtés du rachis, mais à sa
f a c e supérieure, comme chez \cs iMacrozamia australiens;
e l l e s adhéraient seulement par iine aire allongée, corresp
o n d a n t à une partie assez restreinte de leur hase brusquem
e n t cont ractée cl g éné r a l emen l nn peu échancrée; le limbe,
p l u s ou moins p rolongé, coriace, bordé d'une callosité marg
i n a l e , el le plus souvent pointu au somme l , était p o u r v u de
n e r v u r e s longiiudinales loules égales, partant de la base
p o u r s'engager dans le l imbe, parallèles entre elles, ma i s non
t e r m i n é e s à la même hauteur, puisque les médianes seules
a t t e i g n e n t le sommet de la foliole, les aut res se terminant à
d i v e r s e s h aut eur s , le long de la bordure cartilagineuse, sans
j a m a i s donner lieu à des dents, ni à des sinuosités, comme
c h e z les Sphenozamiles fossiles e l les Zumia et Encephalarlos
a c l u e l s .
L e s Zamiies caractérisent l'Oolithe, cl surtoul les étages
m o y e n s et supér ieur s de celle formation. Ils commencent a
s e mont rer dans rinfrulias.si toutefoi s le ZamitesSchmieddn
l ' r e s l . (.\ndrai Foss. FI. sicbonb. und d. Bann., lab. 9) est un
v r a i Zamilcs et non pas un Otozamitcs à auricules très-peu
s a i l l a n t e s . Jai eíTectivement entre les mains un très-bel
é c h a n t i l l o n de la base du Lias supér ieur de Met z (Zone à .4mm.
JloUandrei), communuiué par M. Terquem, qui ressemble
s i n g u l i è r e m e n t au Zamiies Schmieddii el qui pour tant , cons
i d é r é de près, parai t devoir être rangé plutôt parmi les Olozamiles.
Les Zamites se mont rent d'une manière certaine
d a n s l'Oolillie du Yorkshire, où l'on doit s ignaler les Zamites
falcaiusVves].ei gigasUon. (Lindl. e t l lul l . i 'oss. M , , lab. 155,
e t S t e r n b . , Vers.v, p. 78, lab. 23). A partir de l'Oxfordien,
l e s ZaviilcssQ multiplient cl tendent de plus en plus à préd
o m i n e r sur les Otozamiles qu'ils é l iminent presque entièrcm
e n l dans le Corallien el le Kimméridgien. Leurs espèces
s o n t souvent des plus difiiciles à définir, lel lemenl lcs caracl
è r c s dilTérentiels sont peu prononcés ; les organes reprod
u c t e u r s demeurent encore inconnus.
Z.VMITES FENEONIS, BRONCNIART.
Prodr., p. 94. — ETTINGSDAUSEN. Lias U. Oolith-Flora {Abhaadl. d. k k. 'jcol.
Reichs., f, 3, p. 0, lab. 3). — ScmuP., Traité de pal. vég., II, p. 152.
Cerin, très-commun. — Orbngnoux, Coll. de M. Hier. - Armaille, Coll. de
MJt- Faisan cl Locard. — Seyssel (Ain). — Morcslel. — Cale. lilh. de
Chaleauroux (Indre). — Monlagne-Noire près de Narbonne (Aude). —
En dehors de la t-rancc, l'cspôce a 6l6 signalóe en Suisse et dans le Wurtemberg.
Un des plus anc i ennement signalé, ce Zamiies n'a élé cep
e n d a n t figuré que dans ces derniers temps par nn savant
é t r a n g e r , M. d 'Et l i n g s h a u s e n . L'espèce esl caractér ist ique pour
la llore du niveau de Ceriii cl réparai t dans presque lous les
d é p ô t s qui dépendent de cet horizon. Les frondes du 7'V
neonis sont bien reconnaissables à leurs folioles é talées, acum
i n é e s - a i g u ë s ; il en est de plusieurs âges et de plusieurs
d i m e n s i o n s . Elles se détachaient naturellement, car leur
p é t i o l e , toujours assez court, est ordinairement intact. Les
f o l i o l e s é t a i ent ins é r é e s à la face supér ieur e du racliis par un
p o i n t calleux situé sur le milieu de leur base arrondi e cl un
lieu émarginées en coeur , à l 'endroi t de l'insertion ; les supér
i e u r e s sont étroites, longues cl étalées sur les spécimens
a d u l t e s , érigées el cont igucs sur les jeunes; les inférieures
s o n t plus courtes que celles qui leur succèdent. Le Z . Feneonis
est une forme évidemment très-voisine d u Z . Moreaiii,
l i r o n g n . , du Corallien de Verdun. Je le crois cc|)endanl
s p é c i f i q u e m e n l distinct de celui -ci , dont les folioles sont lanc
é o l é e s - o b t u s e s el n o n pas acuminées-aiguës, plus profondém
e n t échancrées à l'endroit du point d'attache et plus grad
u e l l e m e n t décroissantes ver s l e b a s de la f ronde, d o n t le cont
o u r général est plus oblong que dans le Z . Fmeonis. Les
é c h a n l i l l o n s du Corallien supérieur de Chaleauroux et du
J u r a s s i q u e de l 'Aude paraissent ident iques avec ceux de Cerin.
L ' e s p è c e du Mont-Rizoux, décrite par M. f leer sous le n o m de
Z , formosxis, constitue une forme à peine distincte du
Z . Fmeonis, qui semblerait tenir le milieu entre celui-ci el
l e Z . Moream.
/wVMITES ARTiCULATUS, SAPOBTA.
Pl. foss. jur. ms. —SCUIMP-, Truite do pal. vég., If, p- 153.
Ccrin, Coll. du Mus. de Lyon. — Armaille, Coll. de M. Faisan.
Les frondes de cel t e espèce paraissent avoi r été naturellem
e n t caduques ; la p lupar t sont âgées, dégarnies ou mutilées
à la par t i e supér ieure. Le pétiole est court, gros et nellement
t e r m i n é ; les folioles s o n t r a i d e s , étalées à angl e droit et insér
é e s horizontalement sur la partie médi ane de la face supér
i e u r e du rachis, dans un ordre exactement alterne el sur
d e u x rangées de points d'attache presque contiguës. Ces fol
i o l e s se désarticulaient aisément en donnant lieu par leur
c h u t e à une cicatrice allongée, fort nette, correspondant îi
l ' e n d r o i t par où leur base adhérait au rachis. Un des échant
i l l o n s d'Armaille montre un rachis de fronde de celle espèce
p r e s q u e enl ièrement dépouillé de ses folioles, sauf les supér
i e u r e s , el les folioles isolées n e sont pas rares à .\rmaille.
ZAMITES DISTRACTUS, SAPORT.V.
Pl. foss. jur. VIS.
Armaille, Coll. de M. Faisan.
L ' e s p è c e consiste en une seule foliole isolée, ovale-lanc
é o l é e , arrondie à la Lase cl présentant la n e r v a t i o n caraclér
i s l i q u e des Zamites.
ZAMITES TROCERUS, SAPOIÎTA.
Pl. foss. jur. ms. — Sciiisip., Traité de pal. vég.. Il, p. li)3.
Cerin, Coll. de M. l^ilsan. •
F r a g m e n t d'une fronde de grande taille qui mont r e plus
i e u r s folioles lancéolées-obtuses, insérées par une base
é l a r g i e sur le rachis. Les autres détails n e sont pas visibles.
ZAMITES PUMILUS, SAPORTA.
Pl. foss. jur. ms.
Cerin, Coll. du Mus. de Lyon.
E m p r e i n t e un peu vague d'une fronde de très-petite
d i m e n s i o n , puisque le pétiole compris, elle ne mesure en
t n u l que cinq centimètres de longueur. Les folioles-lancéol
é e s pointue s , conl igucs, obl iquement insérées, sont au nomb
r e de dix à douze paires; dies diminuent de longueur vers
la base. Le pét iol e est fort court.
CENRIL SPIIENOZAMITES. liuONGSURT.
Lo g e n r e a laissé des vesl iges dans le Cornhrasl i d'Elrochey
e t le Rathonien de W i t b y ; il e s t sur tout , d éve loppé ver s l'Oxf
o r d i e n supérieur dans les Alpes véni t iennes. C'étaient des
C y c a d é c s de g r a n d e taille, dont il serai t possible que les liges
r e c u e i l l i e s dans l'Oxfordicn des environs de Poitiers el celles
d u Wcaldien de Tilgalc-Forest (Sussex) représentassent les
t r o n c s . Mais tout rapprochement de ce genre serait prémat
u r é , dans l ' incer t i ludc où l'on est encore de la vrai e nature
c l des affinités relatives des Cycadécs secondaires. On peut
d i r e seulement que les Sphoenozamites se ra] )prochcnt extér
i e u r e m e n t des Encephalartos par l'aspect de leurs frondes
e t la nervation de leurs folioles sinuées ou même dentéesé
p i n e u s e s sur les bords el a r t iculées par la b a s e avec le rachis,
l e long duquel elles paraissent avoir été disposées dans un
o r d r e subopposé. Les nervures des Sphenozamiles divergent
d e la base vers le bord des foholes, qui ne sont pas sans
a n a l o g i e avcc celles des Zamia.
SPHENOZAMITES LATIFOLIUS, BRONONIART.
Sciiiup., Traité de pal. vég., IÍ, p. 102.
Orbagnonx, Coll. de M. Itier.
Les folioles sont largement ovales ou orbiculaires, rétréc
i e s inférieuremenl en une base subsessñe, entières ou
s i n u é e s le long des bords. Le rachis de la f ronde est épai s et
m a r q u e une espèce de g r a n d e taille.
SPIIENOZAMITES ROSSII, ZIGNO.
r,icad. foss. deiv OoUth. d. Mp. Vend. {AU. dclf Listit. Vend.. X1ÍI, ser. S.
p. U, üg. 9.)
Moreslel, Coll. du Mus. de Paris.
Les folioles sont plus étroites et irrégulièrement dentées-
GENRE CYC.\DITES, BRONGNIART.
CYCADITES LORTETI, SAPOBTA.
Pl. foss. jur. ms.
Armaille, Coll. du Mus. de Lyon.
E m p r e i n t e fort nette de la partie supérieur e d'une fronde
d e g rande taille qui diliere spéci f iquemenl des divers Cijcad
i Y e ^ p u b l i é s j u s q u ' à p résent , en n omb r e du rest e fort rest reint .
L e C. Lorted, dédié par nous au savant direcleur du .Muséum
d ' h i s t o i r e naturell e de la ville de Lyon, reproduit visiblement
l e type du Cycas revoluta Th., et a d ù faire part i e du même
g r o u p e , ou du moins d'un genre allié de Irès-près à celui des
c y n s p ropr ement dits, aujourd'hui indigène au Japon et dans
l e s archipels de l'Asie méridionale.
GENRE CYCADORACllIS.
J e désigne sous ce nom des fragment s de rachis ou pétiole
d e frondes qui ont dù appartenir au g roupe des Cycadées.
CYCAUGRACtllS ARMATUS, SAPORTA.
PI. foss. jur. ms.
Armaille, Coll. de JI. Faisan.
L ' e m p r e i n t e est celle d'un fort pétiole, large de neuf mill
i m è t r e s ver s le bas, de huit millimètres seulement dans le
h a u t , probablemenl cylindi'ique, mai s comprimé par la fossil
i s a t i o n el marqué de stries longitudinales fines et irrégul
i è r e s . Cet organe est armé de deux paires d'épines larges à
la base, recourbées en crochet acéré au sommet et inexacte- ?r I
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