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Suilc ac 1« F A 1 I I I . 1 . E »I3S I ' Y C i \ - 0 » 0 X T l ì S . - Genre Gyrodiis (AF;.).
Gvi\odus macromitalmus? (Ag. ).
S ' i l ctail exact, commc le dit W. Agassiz dans ses Rccherchcs,
que les poissons de ce genre ne se peuvent distinguer des
P y c n o d u s que par la forme de letn-s ilenls, j'aurais pu hcsiler
sur la dcLerminalion du fossile dont je vais parler, car la dentition
en est peu visible. Mais heurcusemeril il existe beaucoup
d'aulrcs détails dans ta forme cl la struclure des G y r o d u s qui
ne sont pas moins décisifs, et qui foiu-nissenl peut-être mcme des
caractères encore plus siirs que les sillons dont la couronne de
leurs dents molaires est marquée. J' a i déjà mentionné dans les
généralités sur le genre, les dounc'es que l'on doit à M. A.
Wagner sur ce sujet , et cc ne sont pas les seules dont on peut
faire usage (1).
Comme toutes les antres espèces du genre, le Gy v odu s trouve
à Cirin, a le contour du corps, vu de proiil, plus régulièrement
ovale qu'aucun P y c n o d u s ; la plus grande hauteur se
trouve un peu en avant de l'inscrlion de la dorsale. Celle
nageoire ainsi que Tanale , tout en conservant la même forme,
sont plus Alibles cl plus courtes que chez les Pycnodus.
L a colonne verlobrale est placée plus près du dos et composée
d'un nombre moindre de vertèbres. La caudale se partage en
deux grands lobes aussi longs, mais plus profondément séparés
Tun de l'aulrc et moins aigus. La lele se distingue aussi
non-seulement parce que le museau est pour ainsi dire tronqué
en avant, cc qui fail que l'angle de la face avec les bords de
la plaque vomérienne est d'environ 73 degrés; mais encore
les divers os qui composent la boîte du crâne , sont plus intimcment
réunis, en sorte qu'il est beaucoup plus difficile de
retrouver leurs limites réciproques que sur les diverses espèces
du genre précédent. La cavité de l'orbite est tellement grande
que son diamètre fait environ le tiers de la distance du sommet
de l'occiput à l 'extrémité de la màcboire supérieure. Enfin,
les Icguments sont plus solides et plus épais ; les écailles sont
ornées de ciselures vermiculées, et les nervures par lesquelles
elles s'articulent, s'élcndcnl sur toute la surface du corps , en
décrivant des courbes dont la convexité, tournée en arrière,
est d'autant plus marquée qu'on approche davantage de l'extrémité
du tronc.
Quant aux détails qui me font rapporter le fossile de Cirin
au G. m a c r o p h tal m u s plutôt qu'à loutc autre espèce, les
voici :
La taille et les proportions, principales sont à peu près les
mêmes que sur la figure donnée par M. Agassiz ( 2 ) j mon
(i) Dans CC3 géndr.iliiés, j'ai dil (pag. 398) qu'il y avail sir ou hail i
cliaque madioírc ; c'est une erreur : rien n'indique qu'il y en ait eu plus de
(2.) RecItBTches etc., I. 11. pl. GI.
exemplaire a 0 " ' ,200 de longueur sur O'^jUt) de hauteur; la
distance du front à une ligne passant par rcxtrcmitc des deux
lobes de la caudale est de 0"',280.
Les ccussons des demi-vertèbres ne sont pas visibles , mais
les apophyses le sont ; leur nombre est de vingt-neuf dont
quatorze nuclialcs, douze dorsales cl trois sur le pédicule de
la queue , je ne puis distinguer celles qui supportent les rayons
arliculés des deux lobes. Les côtes sont vigoiu-euses et au
nombre de quatorze ou de quinze. Les apophyses épineuses
iuforieurcs ne dépassent pas celui de dix. Les filets des nervures
des écailles atteignent le chiÛVc de vingt-sept.
Comme M. A. Wagner l'a fait observer (1) , les écailles de
c e l l e espèce ont leur émail marqué d'un réseau de rides et de
granulations. Elles sont rhomboïdales.
J ' a i déjà fait mention de la grandeur de l'orbite qui a valu
à cctle espèce le nom que M. Agassiz lui a donné (T). La surface
du crànc est parsemée de points en saillie très-distincls ,
quoique fort rapprochés les uns des autres.
J e ne connais les dents que par les rangées des bords des
mâchoires. J'en compte environ douze à celles d'en haut , saos
les incisives qui ne sont pas visibles ; leur couronne vue de
profil se termine par un mamelon central assez marqué. Le
nombre de celles du bord de la mandibule est au moins égal ;
mais d'une part je ne suis pas certain que la rangée soit complète
en arrière, et de l'autre, il se peut que les plus antérieures
soient des incisives mal exposées.
Du reste, malgré les caractères que je viens de passer en revue,
je n'ose pas affirmer que le G y r odus dont il s'agit soit le
m a c r o p h t a l m u s , parce que, pour en êti-e certain, il faudrait
que j'iusse compai-c mon échantillon avec l'unique exemplaire
déterminé qu'on connaît de celte espèce , et il appartient au
musée de Munich.
L e poisson fossile de Cirin , que dans mes notices de 1 8 4 8
et de 1850 j'avais attribué avec doute , il est vrai , au M i c r o -
don hesagonus (Agass.), n'est pas le Gyrodus hexa*
g o n u s de M. A. Wagner, comme on pourrait être tenté de le
croire, d'après les reclifications que ce savant a ajiportees aux
déterminations de M. Agassiz; mais c'est plutôt un individu
jeune et incomplet du Pycnodiis Bernardi.
Ici se termine l'exposé de ce qui concerne la famille des
P y c n o d o n l c s , dans mes recherches sur les poissons fossiles
du Jura du Bugey.
(1) Jieitrcege elc., p. 29.
(2) Rcchorchos etc., t, 11, part. 2 , p. 224.
SOMMAIRE DE LA PREMIÈRE LIVRAISON.
AvAiNT-rnopos .
Pagc3.
1
Couv 1)'0E11, sua LA FAUNE TCIfTIIYOLOC.IQUE DES GiSEMENTS DU BUCEY , pag. 4 à G.
Énumcvalion des genres reconnus dans ces gisements
Comparaison de la faune des gisements du Bugcy avec celle des giscraeiils de la Franconic . 4
llai)porls de rensemble de ces deux faunes avec celles des autres époques 5
DESCftH^TlON DliS GENRES ET UES ESPÈCES TROUVÉES DAiNS LE BUGEY, pug. 7 à 26.
Famille des Raies : Sp a t i i o b a t i s bugesiacus (Tliiol.) ^
Belemnobatis Sismond.e 8
Famille des Squales ; Piiorcynis catul ina ^
Famille des Célacanthes Un d i n a
Famille des Pycnodmtes : Des Pycnodontcs en général cL en particulier de ceux des gisements
coralliens, pag. 10 a i-i.
Caractères tirés de la denlilion , pag. 11. — Des écailles, pag. 12.
— Des nageoires , ibid. — De la forme générale du corps, pag. 13.
— Du squelet te, ibid. — Résumé, ihid.— Caractères dislinclifs des
quatre genres de PycnodonLe s actuellement admissibles, pag. 14.
Genre Pyonodu» : PyCNODUS SaUVAiNAUSC 15
P . Berkaudi
P. ITIERI 22
P. Wagneri 23
P. Egertoni 24
Rcsunié sur rosléologic des Pycnodus 25
Genre Gyrodus : Gvi\01)US MACROPHTALMUS (Ag.) ? 26
l ' I ^ A X C I I E S .
6
7
S
9
1 0
( Pianelle simple )
( Pianelle double J
( Pianelle double )
( Pianelle simple )
( Pianelle simple )
( Pianelle simple )
(Pianelle simple)
( Pianelle double )
( Pl.ineiie doublé )
S p a t i i o b a t i s cugesiacds , individu jeune, face ventrale.
Fig. 1. Individu adulte do la même espèce, face dorsale.
Fig. 2. Fragment d'un autre exemplaire de la mcme espèce ,
dessin au Irait des détails de la colonne vertébrale.
Fig. 1. Belemnobatis Sismo:sd.î;.
Fig. 2. PlIORCYNlS CATULINA.
Pycnodus Sautanausi.
P. Bernardi.
P . iTIERl.
Fig. 1. P. WagiNeri.
Fig. 2. P. Egertom.
D i s t i c h o l e p i s Fournett.
OlICOPLEURUS ESOCINUS. i;ordre dans lequel ces trois planches
Fig. 1. TlIRISSOrS HeCKRLI. som placé« ici n'est que provù
Fig. 2. T. Recleyi.
N, li. Le texte relatif aux trois dernières planclies no parailra que dans la livraison. En attendant, on peut consulter cc qui a étiS dit sur le DùtkhoUpis
Fonmeli et sur VOUsopleunis osocimuc dans ma Seconda noiice sur les gisemiUs à pouvons fossiles du Buge;/ , publiie en 18Í30. Je prÓTiendrai seulement
iei les lecteurs que doux dos caractères de la première de ces deux espèces n'ont ili reconnus que sur des exemplaires recueillis postérieuremont
i ladite date. Lu premier de ces eamctères consiste dans le développement extraordinaire que présentent les écaillci situées entre l'anale et la
caudale ; le second, dans les espèces de petits fuleros formant une fine dentelure le long du bord postérieur dos rayons do la dorsale,
Las doux Tlirissops figurés sur la dernière plancha de cette livraison n'ont pas été mentionnés dans la notice de 1850. 11 n'y a lieu, pour le moment,
cpio do faire une réserve à l'égard do la manière dont la terminaison de la colonne vertébralo du Thrissops Regloi/i est ropreseniéc. Quoique masquées
en partie par leurs apophyses épineuses supérieures et celles des vertèbres précédentes, les trois dernières vertèbres de la queue auraient dû être
indiquiiis entro cos apophyses et colles qui partent do la faco inférieure do la colonne; l'on aurait vu plus clairement alors que la série des corps
des vertèbres diminuait graduolloment do volume , et so relevait dans lo lobe supérieur do la queue, au lieu de se terminer brusquement sur la ligno
niódianc , coinmo on pourrait le croire, d'après îe dessin. Jo dois d'autant moins omellro cette rectification , que M. Reckol a eu l'obligeance de me
signaler l'incxactitudo de ma planche h cet égard.