
conseil, comme membre, et à prendre une très-grande part aux affaires de
la commune.
A l’entrce des allies, le 5 février 1 8 1 4 , il fut nomme, conjointement
avec MM. L. Damseaux et Joseph Simonis, membre de l’arrondissement,
en remplacement de la sous-préfecture de Malmédy.
A la révolution de 1 8 5 0 , Mr David, cédant aux sollicitations de ses
concitoyens, accepta la présidence de la commission de sûreté publique
que tous les membres lui décernèrent d’une voix unanime. Grâce à l’influence
qu’il exerçait sur les masses, au respect que son caractère inspirait à toutes
les classes de la société, aux mesures énergiques qu’il sut prendre, le désordre,
qui était parvenu alors à jeter un moment l’épouvante dans la ville,
ne tarda pas à être réprimé.
Les électeurs, reconnaissants d’une si belle conduite, le nommèrent
bourgmestre, à l’unanimité, lors des élections populaires.
Son premier acte fut de renoncer aux émoluments attachés à cette place. Il
proclama la publicité des séances du conseil : fut envoyé au congrès et plus
lard au conseil provincial, dont il avait déjà été membre avant la révolution.
Enfin, réélu comme conseiller en 1 8 3 6 , lors de la nouvelle organisation
communale, un arrêté royal le continua dans ses fonctions de bourgmestre.
Dans la séance du conseil communal de Verviers qui a suivi le décès de
Mr David, un nouvel hommage a été rendu à sa mémoire. MM. Hauzeur et
Lejeune ont fait une proposition tendante à ouvrir une liste de souscription
à l’effet de subvenir aux frais qu’occasionnera l’exécution des mesures adoptées,
en partie par le conseil, pour perpétuer sa mémoire. Ces mesures
consistaient: I o dans l’érection d’un monument sur l’une des places publiques
de la ville ; 2° dans l’exécution de son buste en marbre pour être placé
dans la salle du conseil; 3° dans l’exécution de son portrait, et 4° dans
le frappage d’une médaille en bronze, à son effigie, et qui serait offerte en
souvenir à chaque souscripteur ; elle porterait en outre la date de sa naissance
et celle de sa mort. Une première liste de souscription a été remplie
par le conseil, séance tenante. Chaque membre a souscrit pour 100 francs.
Mf Edouard Biollcy, en opposant sa signature sur celte liste, a déclaré
qu’il se réservait de souscrire pour une autre somme, comme particulier.
Celte médaille est celle qui a été frappée au moyen de la souscription.
N° CCLXXXY. P l . 40. Médaille.
CATHÉDRALE DE BRUGES. Dans le champ : le sauveur debout,
la tête entourée de rayons, la main droite levée; de la gauche il tient
une croix. Derrière lui un voile flottant. Au pied de la croix, à droite:
F. DE HONDT F.
R evers. RECONSTRUCTION DU TOIT INCENDIÉ LE 19 JUILLET
1839. Dans le champ: A W. D. CHANTREL ENTREPRENEUR.
— LES MARGUILLERS RECONNAISSANTS.
Le 19 juillet, à midi et demi, la tour de l’église S*. Sauveur,
monument gothique de la cathédrale de Bruges, est devenue la proie
des flammes, par suite de l’imprudence des ouvriers plombiers occupés
à réparer les gouttières, et qui n’avaient pas eu la précaution d’éteindre
les fourneaux. Il n’est plus resté de la tour que les quatre murs lézardés
en plusieurs endroits. Toutes les cloches ont été fondues.
Cette église a été incendiée à plusieurs reprises.
Elle fut rebâtie la première fois et consacrée de nouveau, le 27 avril
1127. La seconde, le 9 avril 1358, également après un incendie occasionné
par la négligence des ouvriers plombiers, qui raccommodaient les gouttières
en plomb.
Mr l’Evêque de Bruges a publié, -après l’incendie de 1 8 3 9 , un
mandement ayant pour but d’ouvrir une souscription parmi les fidèles,
afin de réparer le désastre. Le montant des souscriptions, ajouté aux
fonds votés par la province et à ceux donnés par le gouvernement, a
été de 11 9 ,2 0 0 francs. Dans le courant du mois d’août de la même