
N° CLXIX. P l . 21. — Médaille.
LOUIS PHILIPPE £ ROI DES FRANÇAIS. Tête du Roi.
R evers. APRÈS 25 JOURS DE SIÈGE LA CITADELLE D’ANVERS
EST REMISE A LA BRAVE ARMÉE FRANÇAISE LE 25 DECEMBRE
1852. Medaille octogonale.
N° CLXX. P l . 21. — Médaille.
A droite, la pointe du bastion de Tolède, le coq gaulois sur la brèche,
audevant de lui une banderole, sur laquelle on lit : S. VICTOIRE. A gauche
trois mortiers, au-dessus du premier : S. BARBE. Sur l’aifut du premier:
h a r t . f . A l’exergue : SIÈGE DE LA CITADELLE D’ANVERS
MDCCCXXXII.
R evers. A SAINTE VICTOIRE IL FALLAIT POUR SA FÊTE UN
BOUQUET DE LAURIERS.
N° CLXXI. P l . 21. — Médaille.
BELGIQUE. FRANCE. UNION. Le lion Belge en face du coq gaulois,
chacun sur une barricade, se donnant réciproquement la griffe et la palte.
Exergue : JUILLET. SEPTEMBRE MDCCCXXX. Dessous : h a r t . f .
R evers, Entre une branche de chêne et une branche d’olivier : ILS
VAINCRONT OU PÉRIRONT ENSEMBLE MDCCCXXXII.
Le refus obstine' de la Hollande de retirer ses troupes derrière les limites
que les traites lui avaient assignées, était un acte permanent d’hostilité' envers
les cinq grandes puissances de l’Europe. Deux d’entre-elles se sont
chargées du soin de les faire cesser.
Dans ce but, le 18 novembre, à une heure après-midi, l’avant-garde de
l’arme'e française, compose'e du 20e régiment d’infanterie légère, du 1er lanciers
de Némours et d’une demi-batterie d’artillerie à cheval, a fait son
entrée à Bruxelles. Les ducs d’Orléans et de Nemours se trouvaient à la
tête de cette avant-garde, qui a été passée en revue par le Roi des Belges
et les Princes Français. Le 2 0 , sont encore arrivés à Bruxelles, sans
s’arrêter, et prenant la direction de Matines, le 8e régiment d’infanterie
légère, les 12e et 22e régiments de ligne, les 7e et 8e régiments de chasseurs
à cheval et un nombreux matériel d’artillerie.
Les généraux Achard et Lawoestine étaient à la tête de ces troupes.
L’avant-garde a également pris la direction de Malines le 1 9 , dans la
matinée.
Voici le texte de la sommation faite par le maréchal Gérard au général
Chassé, à son arrivée devant la citadelle d’Anvers :
« Au quartier-général de Borgerhout, sous Anvers, 30 novembre 1832.
« Monsieur le Général,
« Je suis arrivé devant la citadelle d’Anvers, à la tête de l’armée fran-
» çaise, avec mission de mon gouvernement de réclamer 1 exécution du
» traité du 15 novembre 185 1 , qui garantit à S, M. le Roi des Belges
» la possession de cette forteresse, ainsi que celle des forts qui en dépen-
» dent sur les deux rives de l’Escaut. J’espère vous trouver disposé à
» reconnaître la justice de cette demande. Si, contre mon attente, il en était
» autrement, je suis chargé de vous faire connaître que je dois employer
» les moyens qui sont à ma disposition pour occuper la citadelle d’Anvers.
« Les opérations du siège seront dirigées sur les fronts extérieurs de la
» citadelle, et quoique la faiblesse de la fortification du côté de la ville et
» le couvert des maisons m’offrent des avantages pour l’attaque , je n’en
» profiterai pas. Je suis donc en droit d’espérer, conformément aux lois de
» la guerre et aux usages constamment observés, que vous vous abstiendrez