intérêts de sa vanité'. La pense'e de l’auteur est toute entière dans son
épigraphe Tes non verha.
Il avait eu avec un de ses amis le projet de composer un grand ouvrage
de me'decine légale ; mais l’évantualité des changements de législation, considérés
longtemps comme prochains, a arrêté l’exécution de cette pensée.
Cette notice est un hommage que je rends ici à la mémoire de Mr Anciaux.
Comme je l’ai particulièrement connu, je suis à même, autant que
personne, de rendre justice à son talent et à son mérite.
ANNÉE 1836.
N° CCXXXIY. P l . 30. — M é d a i l l e .
LEOPOLD I ROI DES BELGES. Busle du Roi en uniforme, décoré du
grand cordon de son ordre. En dessous : jouvenel. f .
R evers. RÉCOMPENSE NATIONALE. Dans le champ, un médaillon
sur lequel on lit : SALON DE BRUXELLES 1836. En dessous; trois
couronnes, une tête casquée, un compas, une équerre, un marteau et une
palette. Ce médaillon a pour supports deux génies ailés, personnifiant les
arts. Ils sont l’un et l’autre appuyés sur le médaillon. Celui de droite tient
une branche d’olivier de la main droite et une lyre de la gauche. Derrière
lui, un chapiteau. Celui de gauche, le pied appuyé sur un globe, tient une
branche d’olivier de la main gauche, et de la droite un miroir; derrière
lui, une proue. Sous le cordon : jouvenel fecit. Exergue : une banderole
sur laquelle on lit : L’UNION FAIT LA FORCE. Au milieu de la
banderole, le Lion Belge de bout. Devant et derrière lui, deux branches
d’olivier.
Le salon de l’exposition de l’institut des beaux arts s’est ouvert à Bruxelles
à l’hôtel de ville, à la mi-mars. Il était beaucoup plus remarquable que le
précédent. Il s’y trouvait des marines de Lepoittevin et des deux Jacobs ;
un tableau de Verboekhoven, de Van Eycken, de de Jonge; des paysages de
Yan Marcke, et un clair de lune de Donny : des intérieurs de ville de