
11 existe en Belgique quatre maisons de détention, à Gand, Vilvorde,
St.-Bernard et Alost. Les de'tenus sont occupes à différents travaux ou
métiers : les objets qu’ils fabriquent sont vendus à leur profit, et le produit
leur en est payé avec cette monnaie fictive, qui n’a cours que dans
l’établissement.
Lorsque le temps de l’incarcération est révolu, le reclus remet au directeur
de 1 établissement la somme qu’il possède et reçoit en échange une
somme égale en argent, ayant cours dans le royaume.
Chaque maison de détention possède, a son usage, une monnaie identique :
elle est en tout semblable à celle décrite ci-dessus; il n’y a de changé que
le nom de l’établissement.
Sous l’ancien gouvernement cette monnaie était de plomb; aujourd’hui
elle est de bronze.
N° CLXXXV. P l . 2 2 . — Médaille.
CHARLES NIELLON GÉNÉRAL BELGE. Buste du général Niellon
en uniforme, recouvert d’un manteau. Dessous : h a r t , f e c i t .
R evers. AUX BRAVES LA PATRIE RECONNAISSANTE. En bas,
entre deux étoiles : MDCCCXXXIII. Dans le champ : LIERRE XVIII
OCTOBRE MDCCCXXX. — TURNHOUT II AOUT MDCCCXXXI.
Des lettres anonymes, répandues avec profusion pendant l’expédition
française en Belgique, à la fin de 1 8 3 2 , imputaient au général Niellon des
faits peu honorables. Bien que dénuées de tout fondement, ainsi que le
prouvent les deux pièces suivantes, sans parler d’une sentence solennellement
rendue par une cour judiciaire a Paris, ces accusations et les tracasseries
qu elles lui suscitèrent, suffirent pour déterminer le général à demander
sa mise en disponibilité.
P L X x n .
P.ï1 JÆrlis Eclifeur a Hase eLt. IiiSx d e lE CreanevirPassa^e lem a n n ie r à. Liege.