
pécuniaires aux institutrices qui, bien que n’ayant pas concouru, seront
reconnues mériter ces distinctions.
Art. 9. Le concours aura lieu du 1er au 15 mai et la distribution des
récompenses en juillet.
Le jour du concours sera annoncé par la voie du Mémorial administratif,
au moins un mois d’avance et par trois insertions successives dans les journaux
de la province.
Art. 10. Les noms des instituteurs qui se seront le plus distingués,
seront, par les soins de la députation, publiés au Mémorial administratif et
recommandés à la bienveillance du Gouvernement.
Art. 11. Le présent règlement sera inséré au Mémorial administratif.
Le conseil provincial,
Par le conseil : Signé D u bo is , président.
S ig n é P rotin , g reffier.
N° CCLX. P l . 5 6 . —^ Médaille.
N. I. ROUPPE BOURGM. DE BRUXELL. MORT III AOUT
MDCCCXXXVIII. Buste de Mr Rouppe. En dessous : j . leclercq f .
R evers. AU MAGISTRAT INTEGRE AU CITOYEN DEVOUE SES
ADMINISTRES ET AMIS. — DESINTERESSEMENT PERSEVERANCE
COURAGE.
N° CCLXI. P l . 3 6 . — Médaille.
NICOLAS JEAN ROUPPE NÉ LE 17 AVRIL 1768. Tcte de
Mr Rouppe. En dessous : veyrat. f ,
R evers. Sur le tour, partie supérieure: AIMÉ DU PEUPLE IL N’A
SERVI QUE LUI ; partie inférieure : CHOSE RARE ! VRAIMENT HOMME
DE BIEN. Dans le champ, un petit c'cusson, dans lequel se trouve S‘-Michel ;
au-dessus une couronne murale. En dessous : MAIRE DE BRUXELLES
EN 1800. PERSÉCUTÉ POUR RÉSISTANCE A L’ARRITRAIRE.
OBSCUR ET RETIRÉ, QUAND NE RÉGNENT PLUS LES LOIS.
BOURGUEMESTRE DE BRUXELLES EN NOV. 1 830. DEUX FOIS
RÉÉLU. MORT EN FONCTIONS LE 3 AOUT 1838.
A l’époque du consultât de l’an VIII, Mr Rouppe était commissaire du
gouvernement près de l’administration centrale du département de la Dyle.
Celte place ayant été supprimée par la création des préfectures, ses concitoyens
, jaloux de reconnaître ses services, lui décernèrent une médaille
d’or, portant à son exergue ces mots remarquables : EN EXÉCUTANT
LES LOIS IL FUT JUSTE ET BON.
Il ne démentit pas ces mots; car ayant été, peu de temps après, nommé
maire, il eût à lutter contre des actes despotiques.
Un ordre de la police générale, transmis en brumaire an X, au préfet
du département de la Dyle, lui enjoignit de faire arrêter et conduire au
château de Ham différents citoyens des plus recommandables de Bruxelles.
Mr Aerts, l’un des incarcérés, s’c'tant adressé à Mr Rouppe, en vertu des
articles 583 et 584 du code des délits et des peines de brumaire an IV,
celui-ci n’hésita pas d’ordonner sa mise en liberté, motivée sur les articles
5 8 4 , 6 4 4 n° 7 de ce code, 77 et 81 de l’acte constitutionnel alors en
vigueur.
Mr Aerts et ses compagnons d’infortune n’en ayant pas moins été violemment
conduits à Ham, Mr Rouppe prit à coeur la défense de scs administrés
et dénonça au Tribunat cette série d’actes inconstitutionnels, espérant
en obtenir ainsi le redressement.
Voici deux phrases contenues dans cette dénonciation :