
» tous ceux qui ne le connaissent point particulièrement, pour ses ennemis
» mêmes , un témoignage patent et irrécusable de sa conduite à cette
» époque.
« L’occasion de nous procurer cette pièce importante se présenta; nous
» la saisîmes avec empressement.
« Le 5m0 régiment de hussards, celui dans lequel il avait précisément
» servi, passait à Gand ; ses anciens camarades accoururent pour le voir.
» Dans un moment ou ils se trouvaient réunis en présence du général
» Simonneau, ces messieurs furent interpellés par l’un de nous et priés
» de raconter franchement et sur l’honneur ce qui leur était connu de cet
» épisode de la vie de notre général.
« Leur réponse n’a besoin d’aucun commentaire.
« Nous avons l’honneur de vous en faire parvenir copie telle qu’ils nous
» l’ont spontanément donnée, avec cet accent et cet élan de vérité qui dans
» de vieux soldats français ne laisse aucun doute après lui.
« Le lieutenant adjudant-major de Smet, du 5me régiment de hussards,
» pourra mieux que tout autre, comme son ancien camarade, vous donner
» de vive voix les renseignements que vous pourriez désirer connaître sur
» sa sortie du corps, qui n’a eu d’autre motif qu’un complot politique à
» la tête duquel il se trouvait, et qui avait pour but de proclamer en 1816
» Napoléon II.
« Agréez , Mr le général, l’assurance de notre considération distinguée.
« Les officiers composant l’état-major de la 6me division.
« Signés, Berten, capitaine, officier d’ordonnance; Caimo, idem;
» Kerrin, sous-lieutenant d’ordonnance; Devaux, capitaine, chef
» d’état-major. »
Des pétitions ont été adressés aux chambres par beaucoup de communes,
notamment des Flandres, pour la réintégration du général Niellon dans son
6me commandement. Ces pétitions étant restées sans résultat, malgré le
remarquable discours prononcé à la chambre des représentants, dans la
séance du 15 février 1 8 3 5 , par Mr Gendebien, cette médaille a été
frappée afin de rappeler les événements qui avaient contribué à la disgrâce
du général, et en récompense des services qu’il a rendus pendant la
révolution, surtout à Lierre et à Turnhout.
N° CLXXXVI. P l . 2 2 . — Médaille.
SOCIÉTÉ DE FLORE DE NAMUR. Dans le champ, un vase dans
lequel se trouvent des fleurs ; en dessous du vase : b a r b ie r . En dessous de
ce nom, une rosace.
R evers. EXPOSITION PUBLIQUE. Dans le champ, une couronne de
laurier, fermée sur le haut par une étoile : le milieu du champ lisse. En
dessous, une étoile.
La société de Flore de Namur a été ouverte le 3 mars 1833. Elle est
dissoute. Son but était de concourir aux progrès de l’horticulture.
Elle ouvrait annuellement deux expositions de fleurs; l’une du 15 janvier
au 15 avril, l’autre le deuxième dimanche de juillet, pendant la fête de
Namur. Elle décernait à chaque exposition une médaille d’argent :
1°. Au plus bel envoi fait au salon. Il devait se composer au moins de vingt
plantes de différentes espèces de fleurs.
2°. A la plante la plus rare ou la plus remarquable par la nouveauté de son
introduction dans le royaume. Elle devait être en fleurs ou au moins en
boutons bien formés et prêts à s’épanouir.
3°. A la plante offrant le plus bel aspect par sa belle floraison et sa bonne
cùlture.
4°. Pour l’exposition d’hiver, la médaille d’argent était en outre accordée
à la plante dont la floraison était en même temps la plus éloignée de l’époque
naturelle et la plus parfaite parmi les plantes mises au concours. A