
Vicaire apostolique............................................................................. 1798.
Àrchiprêtre et vicaire-général de Mgr. lcvêque Fallot de Beaumont, 1805.
Vicaire capitulaire....................... , . 1805.
Vicaire-général de Mgr. le prince e'vêque Maurice de Broglie. . 1807.
Proteste contre la fausse autorité de l’intrus de la Brue de Saint-
Bausile, et endure de ce chef les plus grandes persécutions, pour
la défense des droits de son évoque e x ilé ...........................................1815.
Sort de son refuge, après 26 mois de retraite, le 4 février . . 1814.
Co-restaurateur du Saint-Sang à Bruges . . . . . . . . . . 1819.
Emprisonne le 25 décembre.............................................................. 1820.
Solennellement déclaré innocent et acquitté après cinq mois de
prison..............................................................................................................1821.
Élu vicaire-capitulaire le 28 juillet.................................................... 1 82 1 .
Jubilaire de cinquante ans de prêtrise............................................ 1826.
Jubilaire de vingt-cinq ans d’archiprêtrise.................................... 1828.
Vicaire-général de Mgr. l’évêque Van de Velde . 1829.
Jubilaire de cinquante ans de canonicat..................................... 1856.
Décédé à Gand le 27 avril.............................................................. 1856.
Ses funérailles ont été célébrées à la cathédrale de S‘-Bavon. Elles
avaient attiré un concours immense de fidèles. On y a remarqué Mgr.
l’évèque de Gand, Mr le gouverneur, les présidents des chambres à la
cour d’appel et beaucoup de personnes notables.
N° CCXXXVII. P l . 51. — M é d a illk .
ROUTE DU PROGRÈS. Un char antique dans lequel se trouve une corne
d’abondance qui contient des fleurs et des fruits. Derrière, un caducé. Sur le
devant du char, un foudre ; à la roue, une aile ; derrière, le soleil levant.
A 1 exergue : les armes de la ville d’Anvers entourées d’une couronne ; à
droite : 11 a r t . A gauche : f e c i t .
R e v e r s . INAUGURATION DU CHEMIN DE FER. En bas, entre deux
rosaces : RÉGENCE D’ANVERS. Dans le champ : une couronne de fleurs;
en dessous : L’AGRICULTURE, L’INDUSTRIE ET LE COMMERCE
VIVIFIÉS. — III MAI MDCCCXXXVI.
Le 17 avril, un programme pour l’ouverture de la section du chemin de
fer de Malines à Anvers fut arrêté par Mr le ministre de l’intérieur, et le 16
l’administration communale d’Anvers en arrêta un autre pour les fêtes à
donner à l’occasion de l’ouverture de cette même section.
Le 5 mai, à onze heures du matin, le cortège est parti de Bruxelles.
A la même heure, un convoi parti d’Anvers, a amené les autorités de la
province et de la ville jusqu’à la station centrale de Malines, où des tentes
avaient été préparées autour de la Colonne milliaire pour la réunion générale
et la distribution des médailles commémoratives de l’établissement du chemin
de fer.
Les voitures ont été ensuite disposées pour l’ordre de marche sur la voie
d’Anvers, et les invités y ont repris leurs places. Le cortège général s’est mis
en mouvement pour arriver vers deux heures à la station provisoire de
Borgerhout.
L’artillerie de la place et le son des cloches ont annoncé l’arrivée du
cortège a Anvers. Des tentes pavoisées avaient été disposées pour recevoir
LL. MM. le Roi et la Reine.
Malgré le temps affreux qu’il faisait, l’enthousiasme ne s’est pas refroidi.
La foule s’est précipitée à tous les abords des lieux de départ des convois.
Aucune place n’était vide dans les innombrables voitures que devaient traîner
deux puissants remorqueurs, de la capitale de la politique et du luxe à la
capitale du commerce.
Il est, je pense, inutile de détailler minutieusement les drapeaux qui
flottaient attachés aux mille mats hissés à tous les chars ; les draperies ornées