« oen jaerlix voir sijnen arbeyt ende loen dom
« geven vijfftich r. guldens, daeraff wij oen die
« twedeyll ende onse muntmeyster dat derdendeyll
« dragen sullen, welke twedeyll onse muntmeester
« hem van onsen wegen betalen ende geven sali
« ind ons dat aen onss sleyschat korten. Ailes
« sonder argelist. »
Uit het Primus Liber, fol. io5 v°.
M. van der Chijs, en décrivant les monnaies
des dynastes et des villes de la Gueldre, a reconnu
lui-même que les pièces i, 4 et 8 des monnaies
attribuées à la minorité de Charles d'Egmont ont
été frappées par les villes de Zutphen et d’Arnhem
et qu’elles doivent par conséquent être enlevées à
la période qui nous occupe.
L a numismatique de cette époque perd quelques
pièces par cette suppression, mais cette perte est
réparée par l ’adjonction d’autres monnaies retrouvées
plus tard. C’est d’abord le florin d’or, van
der Chijs, pl. XV, n°5, que feu M. Meijer, le savant
directeur du cabinet royal de La Haye, dans son
rapport de 1864 sur ce cabinet, a prouvé devoir
être le florin de Catherine (jonkvrouw-Katryne-
gulden), mentionné dans l’ordonnance de 1488 de
la ville de Deventer. Viennent ensuite : le double
gros ou double sou, décrit par M. Dumoulin dans
la Revue belge de 1872, pl. I, n°3, et attribué à tort
à Charles le Téméraire >— ce prince étant décédé
le 5 janvier 1477—, et la petite monnaie de billon
décrite ci-dessous. Le florin d’or de Frédéric de