indiquent le château d’Oyen, comme lieu de leur
frappe.
De plus, les évaluations du temps font mention
de florins et de nouveaux florins d Oyen, ce qui
prouve, à l ’évidence, qu’ils ont été frappés par
Marie de Brabant. Il est vrai qu elles mentionnent
en même temps des florins et des nouveaux florins
de Gueldre, mais ces derniers sont indiqués, dans
quelques-unes comme étant des florins de Guillaume,
duc de Gueldre.
L a question de différencier les deux émissions
de Marie ne me semble pas bien difficile à résoudre.
Lorsque M. Van der Chijs a publié ces monnaies
on n’en connaissait que peu d’exemplaires;
mais, depuis cette époque, bien d’autres en ont
été retrouvés. Cette circonstance a permis d’établir
que des coins variés ont servi à les frapper.
Le florin d’or représenté par cet auteur nous
montre au droit un écusson au lion à queue fourchue,
donc les armes de la Gueldre. Sur les autres,
au contraire, c’est un lion a simple queue, par
conséquent, le lion brabançon. S i maintenant
Marie a déjà fait monnayer pendant la captivité
de Renaud III, comme on le suppose, il est plus
que vraisemblable qu’elle se sera servie du lion
gueldrois, dans son blason, avant la mort de son
mari et qü’elle aura adopté le lion brabançon
après son veuvage.
Si l ’on doit uniquement donner 'ces florins à