tance que les florins Saint-André avaient été
frappés pendant la même année que les monnaies
d’argent appartenant au même groupe, mais elles
ont indifféremment la marque monétaire, sans,
avec deux ou avec trois astérisques, ce qui fait que
ce point de comparaison nous échappe également.
Nous n’avons pu trouver d’autres monnaies de
de notre prince, que les pièces décrites par M. van
der Chijs, ce qui s’explique aisément, car Charles
ne régna que quatre ans et l ’atelier monétaire qui
était établi à Nimègue, ne fonctionna que du
25 décembre 1474 au 3 février 1476. L a monnaie
fut fermée, à cause de la mort de Pierre Venboit,
graveur de la monnaie gueldroise.
Les lettres patentes, citées par M. Nijhoff (1),
nous apprennent que Jaspar Heijlic Jordaanszoon
accepta, le 3o avril 1476, la charge de maître-particulier
de la monnaie de Gueldre, à Arnhem.
Ceci nous prouve que d’autres ateliers monétaires
ont également fonctionné, fait qui nous est
confirmé par les marques monétaires que nous
trouvons sur les monnaies : la croix pattée, le lis, la
croix gueldroise et le lion rampant. Ces marques
peuvent, croyons-nous, être assignées : la croix
pattée, à Nimègue; le lis, à Ruremonde; la croix
gueldroise , à Arnhem, et le lion rampant, à
Zutphen.
(1) Nijhoff, Gedenkrvaardigheden uit de Geschiedenis van Gelder-
land, t, V, p. 72', n° 84.