les cavaliers d’or et d’argent, que les armes de la
ville doivent être placées sous le cheval. Le
Clemmergulden doit également porter ces armes.
Il est ordonné, quant aux doubles et simples sous
ou woecheijen, que la différence avec les monnaies
analogues du duc doit être telle, qu’on puisse
immédiatement les distinguer. Ce sont donc bien
indubitablement les monnaies, données par Van
der Chijs sous les nos 6, 7, 42 et 43, qui ont été
frappées en vertu de cette autorisation, ce qui nous
fortifie également dans notre opinion que le double
sou de l ’an i 5 oi (n° 407), dont nous avons parlé
plus haut, a été frappé en suite d’une autorisation
semblable donnée à cette ville.
L ’existence du double-sou de l ’an i 52Ô prouve
qu’on a continué à frapper ces pièces, au moins
jusqu’à cette ànnée.
L ’ordonnance du 16 septembre i 53o (pièces
justificatives S) ne les mentionnant plus, il faut
en conclure qu’on venait de cesser de les monnayer.
Cet acte, par lequel R . van Eembrugge
venait d’être chargé de la direction de la Monnaie
pour la durée de six années, ordonne de frapper
les "monnaies en or déjà connues. L ’aloi du Clemmergulden
y. est réduit à i 3 carats. Quant au
monnaies d’argent, nous y rencontrons, pour la
première fois, le demi et le quart de Snaphaan.
L ’aloi de ces monnaies, celui du sou et du demi
sou, ainsi que le nombre de pièces à frapper au
marc, prouvent que le duc venait de rétablir, pour